oo
A OYEz! OYEZ! OYEZ!
Prix du couvert: 83.00
L'Association Canadienne Française
de l'Alberta
invite tous les Franco-Albertains
à assister au petit déjeuner
qui sera offert à
; |
l'Honorable et Mme Jean Lesage
Premier ministre de la province de Québec
mercredi, le vingt-neuf septembre
mil neuf cent soixante-cinq
à huit heures de l’avant-midi
en la grande salle de bal
de l'hôtel Macdonald
à Edmonton
Les dames sont invitées
SASASLILLEASERLELREIERRRRLEURSRUARALARALEALEEAUARRAULLALLLS
Procurez-vous vos billets AVANT le 26 septembre
au Secrétariat de l'A.C.F.A.;
à la Librairie Schola
à l’Imprimerie La Survivance;
Les commandes pur la poste doivent être adressées «un
Raymond Arès nous raconte
Secrétariat de l'A.C.F.A.,
10008 - 109e rue,
Edmonton, Alberta
som expérience: une semaine vécue
dans un camp de jeunes du Québec
Invité de la Société Saint-Jean Bap-
tiste de Québec, je prenais la route pour
Baie St-Paul le 13 août afin de parti-
ciper au camp “Carrefour 65”. En par-
tant d’Edmonton, je m'embarquai dans
une aventure des plus plaisantes, Sur
le train, je rencontrai un groupe de qué-
bécois. I] arriva qu’ils me posèrent cet-
te question: “Qui êtes-vous?” Par impul-
sion je répondis “Je suis d’abord cana-
dien-français, ensuite je suis canadien”.
Je ne savais pas encore que ma position
à ce sujet se transformerait au cours
de Ja semaine suivante.
À la maison Bardy, siège social de
la S.S.J.B. de Québec, on nous accueil-
le à bras ouverts. Cà commence bien.
Quel panorama merveilleux se déroule
à mesure que nous avançons dans le
comté de Charlevoix! D’un côté c’est le
St-Laurent, si grand et si majestueux
de l’autre de petites terres qui n’ont
aucune ressemblance aux espaces é-
normes des prairies. Enfin, voilà le
tranquille village de Baie St-Paul qui
se détache au fond d’une vallée ouverte
à la mer. L’'autobus s'arrête, Là-haut,
en plein flanc de montagne, nous a-
percevons trois drapeaux: les drapeaux
de la France, du Québec, et celui du
Canada, C’est là l'emplacement du camp
des Miquelots, surnommé le Balcon
Vert. Une fois montés nous nous retour-
nons pour admirer un décor sans pareil.
C'est le village de Baie St-Paul, entouré
de montagnes vertes qui jette son re-
gard sur un fleuve paisible.
Au cours de la semaine, des événe-
ments d’un intérêt culturel et récréatif
se succèdent, Le premier soir, c'est un
feu de camp où chacun déploie ses
talents de farceur et de chanteur. Six
provinces sont représentées: l'Alberta,
la Saskatchewan, le Manitoba, la Nou-
velle-Ecosse, le Nouveau-Brunswick et
le Québec. Mardi matin, Monsieur Des-
marais, président de la S.S.J.B. de
Québec, s’entretient avec nous sur le
dynamisme des groupes. Sujet passion-
nant, sa conférence fut beaucoup appré-
ciée. “Nous devons tous travailler pour
sauvegarder l’unité de ce beau et grand
pays qu'est le nôtre” nous at-il dit. Il
a témoigné un grand espoir dans la sur-
vivance de la race canadienne-française
hors du Québec. La S.S-J.B. de Qué-
bec s'oppose directement à toutes for-
mes de séparatisme qui ne peuvent ê-
tre que funestes pour le Canada.
Dans l'après-midi, c’est une aventu-
reuse excursion aux grèves. Nous fai-
sons la découverte des algues, ces fa-
meuses plantes marines multicolores.
Chemin faisant, je discute de la politi-
que avec Jean-Claude, un des quatre
moniteurs, André Boivin et Marcel Bol-
duc. C’est regrettable qu'il n’y ait pas
beaucoup de jeunes qui soient rensel-
gnés sur ce sujet important. Ces échan-
ges d'idées furent fructueux. Ce n’est
que par de telles rencontres que Jon se
rend compte de la différence de men-
talité d’un bout du pays à l'autre. Ce
soir, la veillée se donne “Chez Josette .
Tous chantent de bon coeur. Je remar-
que que ce sont surtout les jeunes des
autres provinces que le Québec qui
donnent le ton. Gérard, moniteur fran-
çais, nous parle de la France et du pré-
sident de Gaulle. C'est ainsi que 5€
rencontrent quatre éléments français,
différents mais venant tous d’une même
souche: les jeunes de l'Ouest, les qué-
NE L'OUBLIEZ
Rencontre avec
bécois, les acadiens et notre compa-
gnon français. Mercredi matin, un vent
froid court dans la montagne. Monsieur
Bonenfant nous parle des partis politi-
ques. Malheureusement, je crois que la
majorité des jeunes ont perdu la signi-
fication de sa conférence. Je ne sais
pas si c'était ses paroles qui se per-
daient dans le vent ou si c'était nous
qui étions encore endormis. L’après-mi-
di se passe par une enquête sociale au-
près des marchands, professionnels et
ecclésiatiques de Baie Saint-Paul. Les
questions portent sur le séparatisme,
l'enseignement, l'industrie et le rôle
touristique de la région. Le soir, c’est
la présentation de saynètes, Très co-
miques, ces petites pièces nous font
rire de bon coeur. Chaque soir, après là
veillée, nous avons un goûter consis-
tant de petits gâteaux ou biscuits, et de
l'eau de vaiselle qu’on a osé appeler
café. Ce n'est pas au Balcon Vert
qu'on retrouve tous les conforts aux-
quels nous sommes habitués. Malgré les
canvas durs (pas dignes d’un trappiste),
leau glaciale pour la toilette, une pis-
cine à sec et comme éclairage des bou-
gies, nous aimons bien ce vrai cam-
ping.
Jeudi matin, à dix heures, nous par-
tons pour l'Ile-aux-Coudres. L'autobus
nous mêne à St-Joseph-de-la-Rive. En
route, nous chantons gaiement. Grà-
ce au traversier, nous accostons à l'île.
Cette excursion est le point culminant
de la semaine. En une journée, nous
contournons l'ile à pied, sur le pouce,
et en camion. Nous couchons à St-
Louis-de-France, l’un des deux villages
sur l'ile, qui incidemment a une cir-
conférence de seize milles. Elle présen-
te un décor pittoresque: des vergers de
pommes, des champs de patates et des
comptoirs d'artisanat bordent la route.
Nous visitons une tourbière, un vieux
moulin et la fameuse Roche Pleureuse
qui semble avoir perdu ses larmes en
nous voyant arriver. On nous avertit
qu’on doit retourner au camp comme
nous le pouvons. Un compagnon et moi
décidons de suivre la voie ferrée qui
longe le fleuve. La vue continuelle qui
se présente à nos yeux est magnifique.
Nous atteignons le camp à trois heures
et quart. Tous les autres sont de re-
tour. Monsieur Cloutier est à donner sa
conférence sur les coopératives. Nous
nous hâtons de prendre une bouchée
et de nous enfiler dans des sièges.
Quel conférencier épatantl J'avais une
mauvaise conception des coopératives.
Voilà qu’il nous les présente sous un
nouveau jour. La soirée est très amu-
sante. Les moniteurs s’attardent à nous
jouer de bons tours et on s’en ressent
aux fesses!
Samedi matin, c’est Monsieur Hu-
bert qui nous adresse la parole. Au
cours de l’après-mbidi, ce sont les ré-
unions des trois partis politiques, car
ce soir c’est la convocation d'un Parle-
ment modèle. Le Parlement modèle,
c'est une expérience formidablel Les
débats sont très vivants, Après deux
heures et demie, nous réussissons à
adopter le premier projet de loi. Il ne
nous en reste que neuf. La session est
ajournée vers Onze heures trente, mais
les discussions se prolongent tard dans
la nuit. Ce soir, nous avons le plaisir
d'avoir avec nous un vrai séparatiste
de Chicoutimi. À nous entendre dis-
PAS!
L'honorable Juge André M. Déchène,
Jun de nos compatriotes les plus a-
vantageusement connus non seulement
en Alberta mais dans tout le Canada
français, a été élu président du Conseil
de la Vie Française, au cours de la
Session annuelle de cet important or-
ganisme, tenue la semaine dernière à
Québec. L’A.C.F.A. se joint à La Sur-
vivance pour offrir ses sincères félici-
tations à son ancien président général.
Avertissement
Le ministère du Transport de l’Al-
berta vient d'émettre un mémoire spé-
cialement destiné aux automobilistes
qui vont bientôt procéder à l’enregis-
trement d’un véhicule automobile. A la
question “Possédez-vous l'assurance et
la protection nécessaire?”, on leur rap-
pelle qu’il faut répondre “oui” ou “non”
L'absence de telle réponse provoquera
la réjection automatique de la deman-
de d'application.
De plus, toute personne qui procède
à l'enregistrement d’un véhicule en af-
firmant qu’il possède la protection né-
cessaire alors qu’en réalité il ne possè-
de pas d'assurance, se verra imposer u-
ne amende de $500.00.
On rappelle également à ceux qui
font l'achat d’un certificat “vert” au
moyen d’une contribution au “Fonds de
réclamation” qu’ils ne possèdent au-
cune protection quant à leurs res-
ponsabilités.
On a intensifié les vérifications effec-
tuées par les autorités et ceux qui se
verront arrêter par la police devront ré-
pondre aux demandes suivantes:
a) produire la licence de conduc-
teur, b) produire le certificat d’enre-
gistrement et c) produire soit la “car-
te rose” ou la “carte verte”.
Tous les conducteurs devraient être
en possession de ces documents afin de
n'être pas traduits en justice.
cuter et à parler avec nous, peut-être
a-til eu des doutes sur la position
qu'il a prise vis-à-vis des francopho-
nes hors du Québec?
Le lendemain, dimanche matin, l’ab-
bé Tremblay, célèbre la messe. A la
vue de la participation active de tous
les jeunes, on se rend compte que c'est
dans ce Saint-Sacrifice que se réalise
cette unité canadienne tant nécessaire
pour notre pays.
Inspiré d’une fièrté canadienne sans
pareille, j'en arrive à la fin du camp
à cette conclusion: je suis avant tout
CANADIEN, ensuite canadien-français
et en dernier lieu, albertain.
£La Survivance
Organe officiel des Associations françaises de l'Alberta et de la Colombie
(A.C.F.A. — F.C.F.C.)
VOLUME XXXVII
EDMONTON, ALBERTA
MERCREDI LE 22 SEPTEMBRE 1965
No 45
Le rôle et la composition
du synode épiscopal
Cité du Vatican — Un document
papal, précisant les modalités de cons-
titution et d'organisation du “synode
épiscopal” dont Paul VI la veille avait
annoncé la création, a été présenté à
l'assemblée conciliaire.
L'effet de surprise a été total.
Si l'on pensait que ce geste du pape
serait accompli d'ici la fin du concile,
personne ne s'attendait qu’il se produi-
sit si tôt. Le “motu proprio” qui se com-
pose d’une introduction et de douze
articles, a été lu, en présence du Saint
Père, par le cardinal Paolo Marella, en
sa qualité de président de la commission
conciliaire sur les évêques. Tous les
commentateurs considèrent cet acte
comme le plus important depuis le dé-
but de Vatican II.
Le pape à la table de présidence
Les rares privilégiés qui, en dehors
des pères conciliaires et des experts,
avaient été admis à assister à la messe
qui précède les débats de la 198e con-
grégation eurent la surprise d’appren-
dre que le Souverain Pontife allait se
rendre dans laula conciliaire. Le fait
est assez rare pour qu'aussitôt on ait
pensé que quelque chose d’important
allait se passer.
Le pape arriva en toute simplicité,
accompagné seulement de Mgr Felici
LES REGCOLTES
Les conditions atmosphériques, que
d’aucuns ont qualifiées d’inclémentes
ou incroyables, font actuellement le
désespoir des fermiers de l'Alberta.
Déjà en retard de deux semaines à
un mois entier, les fermiers ne peuvent
rien faire d’autre que de regarder les
récoltes se détériorer de jour en jour
ct leur qualité baisser constamment.
Ce que l’on avait cru devoir être une
récolte-record pourrait bien ne devenir
qu’une récolte ordinaire. Même là, plu-
sieurs fermiers s’avoueraïent bien chan-
ceux!
La pluie presque continuelle, en plus
de la neige des derniers jours, provo-
quent une détérioration marquée et ra-
pide de la récolte; en certains endroits
on a même déjà trouvé des signes de
germination. Ë
I faut maintenant à Alberta au
moins trois semaines de beau temps,
soleil et vent, pour que l’on puisse re-
commencer à travailler dans les champs.
Des 840 millions de boisseaux prévus,
on pourrait peut-être alors en sauver
environ 700 millions.
©.
Changements
prochains en
Russie?
New York (AFP) — Le commenta-
teur de la chaîne de radio-télévision A-
merican Broadcasting Co., John Scali,
a fait état au cours d'émissions de cette
chaîne des “nombreuses informations
qui affluent à Washington selon lesquel-
les il faudrait s'attendre à de grands
changements au Kremlin”.
Selon l’une de ces informations, a
déclaré Scali, MM. Kossyguine et Brej-
nev “seraient démis de leurs fonctions
pour avoir échoué dans leurs efforts
pour faire face aux crises économique
et agricole de la Russie”. .
Et le commentateur a poursuivi:
“Leurs successeurs, selon la même sour-
ce, seraient Alexandre Shelepine, chef
de la police secrète russe, un dur âgé
de 47 ans, qui remplacerait Kossygui-
ne, et Michaeil Suslov, principal théo-
ricien de la doctrine communiste, qui
deviendrait chef du parti.
“Kossyguine serait transféré à un
poste de deuxième ordre, et Brejnev
deviendrait président, prenant la place
d’Anastase Mikoyan, qui serait admis à
la retraite.”
E——
©
60e pays à se
joindre à l'Expo
Montréal (PC) On a annoncé offi-
ciellement la participation de FAlgérie à
l'Exposition internationale et univer-
selle de 1967.
C’est par l'intermédiaire de son am-
bassade à Washington que le gouver-
nement algérien a fait connaître sa dé-
cision au Commissaire général de l’Ex-
po 67, Son Excellence Pierre Dupuy.
L'Algérie est le 60e pays à joindre
l'Expo 67. L'Expo 67 est donc assurée
d’avoir la participation de 14 pays de
plus qu'aucune exposition universelle
antérieure.
ct de quelques secrétaires, par la petite
porte du transept. Il prit place entre
les modérateurs et l'autel dressé à l’en-
trée de la nef. La messe eut cette par-
ticularité d'utiliser pour la premitre
fois au concile les nouvelles règles li-
turgiques promulguées depuis la der-
nière session,
La messe achevéc, on s'attendait que
le pape se retirât avant les débats
comme il l'avait fait d'autres fois. Mais
au lieu de cela, tandis que les person-
nes non autorisées à assister aux tra-
vaux se retiraient, elles eurent le temps
de voir Paul VI prendre place sur un
trône au centre de la table de la prési-
dence. I n'y avait qu’un précédent
depuis le début du concile, lors de l’ou-
verture du débat sur les missions, Les
rumeurs les plus variées se répandirent
aussitôt: le pape allait désormais pré-
sider les débats, ou bien il allait faire
une proclamation.
Ce n'est qu'un peu plus tard, par un
prélat sorti alors que la séance se pour-
suivait, qu’on apprit la vérité: le pape
avait fait lire le cardinal Marella, pré-
sident de la commission des évêques et
de l'administration des diocèses, et par
Mgr Felici, secrétaire général du con-
cile, l'introduction ct le texte d'un
“motu proprio” précisant les modalités
de constitution et d'organisation du sy-
node épiscopal dont il avait annoncé
mardi la création.
Cette publication terminée, le pape
se retira et l'ordre du jour de la séance
fut abordé.
Rôle et composition du “synode”
Le synode épiscopal, institué par le
motu proprio “Apostolica Sollicitudo”
aura pour tâche “d'informer et donner
des conseils”. 1} pourra avoir aussi un
pouvoir délibérant si le pape en décide
ainsi.
Le document papal, fait apparaître
que le synode, perpétuel par la nature,
s’acquittera de sa tâche “dans les mo-
des et les temps déterminés par les né-
cessités des circonstances”.
Ses membres qu'il s'agisse des évêques
élus avec l'accord du pape par les con-
férences épiscopales ou des religieux
élus par l’Union romaine des supérieurs
généraux, ne resteront en fonction que
pour la durée de l'assemblée à laquelle
ils participeront.
Les évêques appelés à faire partie du
synode seront élus dans la proportion
de un par conférence épiscopale de
moins de vingt-cinq membres, deux par
conférence de moins de cinquante mem-
bres, trois par conférence de moins de
cent membres, quatre par conférence
de plus de cent membres. Les conféren-
ces groupant plusieurs nations suivent
les mêmes règles.
Le synode, indique le “Motu pro-
prio”, devra: favoriser l'union et la col-
Jlaboration entre le pape et les évêques,
faire connaître les nouvelles précises sur
la vie intérieure de l'Eglise et sur son
action dans le monde, rendre plus una-
nimes les opinions du moins sur les
points essentiels de doctrine et sur la
façon d’agir dans la vie de l'Eglise. Le
synode aura à donner des conseils sur
les problèmes pour lesquels il aura
été convoqué.
Le synode est soumis à l'autorité
“directe et immédiate” du pape. Il
appartiendra au souverain pontife de
convoquer le synode “lorsque cela lui
semblera utile”, et de fixer le lieu de
rencontre, ainsi que de ratifier l’élec-
tion des membres, d'établir les ques-
tions à débattre, autant que possible
six mois avant la réunion. Le pape aura
à fixer l’ordre des travaux, et présider
le synode personnellement ou par per-
sonne interposée.
Le chancelier Luwig ήErhard
qui a remporté la victoire lors
des élections tenues dimanche
dernier en République Fédérale
Allemande. Son adversaire était
M. Willy Brandt, maire de Ber-
lin-Ouest.
Impressions de notre propagandiste
à son retour de voyage au Quebec
Invité par l’Assurancc-Vie Desjardins
à participer à une rencontre des pro-
pagandistes de l'Ouest, je me plais au
retour, à vous livrer quelques réflex-
ions.
En septembre 1959, à la veille du
lancement de la “Sécurité familiale”,
j'avais trouvé à Lévis, chez les Diri-
geants du Mouvement Desjardins, de
bons amis qui nous avaient découverts
et voulaient nous aider. Cette fois-ci,
j'ai retrouvé ces mêmes amis, avec la
différence qu'ils nous connaissent
mieux. Ïls savent Y’évolution dû aux
efforts nombreux qui ont apporté au
sein de notre collectivité, toutes ces
réalisations nouvelles que nous devons
à lP'ACFA. Ils se plaisent à citer des
souvenirs ct des noms ceuillis le long
des routes, alors qu’à plusieurs reprises
les Alfred Rouleau, Hervé Hébert, Jean-
Marie Gagnon, se rendaient à Falher,
Plamondon, St-Paul, Bonnyville, Cal-
gary, en passant par Edmonton. Qui
ne sc souvient également des passages
parmi nous, de J.P. Langlois et de P.
E. Charron? Ils parlent avec abondan-
ce des uns ct des autres. Les noms de
L. Desrochers et L. Maynard sont spé-
cialement en vogue, semble-t-il, les
plus souvent revus, et pour cause, puis-
qu'ils siègent à la direction de VA.V.D.
ct de La Sécurité. On rappelle avec
combien de satisfaction le passage de
nos jeunes Franco-Albertains (VIA) qui
chaque année font halte à Desjardins.
On parle aussi de Michelle Lefebvre
et de ceux qui l'ont précédé en stage,
La
Code de normes
de sécurité pour
automobiles
Ottawa — L'honorable C. M, Drury,
ministre de Industrie, a annoncé au-
jourd’hui qu’on a commencé l’élabora-
tion d’un code de normes de sécurité
pour les véhicules automobiles.
Il est prévu que le code de sécurité
précisera les normes de sécurité accep-
tables dont le gouvernement fédéral se
servira pour ses achats de véhicules
automobiles. Le code sera mis à la dis-
position des gouvernements provinci-
aux et administrations municipales ain-
si que des autres institutions qui font
l'achat de véhicules automobiles et du
public en général.
M. Drury à également annoncé que
le Dr Harold Elliot, chirurgien-neuro-
logue de Montréal, agira à titre de
conseiller sur l'aspect médical de la
sécurité des véhicules. Le Dr Elliot
s'est occupé activement de la sécurité
des véhicules automobiles. Il a pré-
sidé au conseil d'administration de la
première conférence tenue à Montréal
sur l'aspect médical des accidents de
la route.
M. Drury a ajouté que dans l’élabo-
ration d’un code de sécurité pour les
véhicules automobiles, on consultera
les fabriquants de véhicules automobi-
les, les universités et autres institutions
qui ont entrepris des recherches sur la
sécurité des voitures automobiles, les
gouvernements provinciaux, les admi-
nistrations municipales et les compa-
gnies d'assurance.
pendant les vacances. Tous personni-
fient sur place notre jeunesse.
C'est au plein milieu de tout ceci
que nous devions parler de la “Sécuri-
té familiale”. Ce fut facile . . . grace
à l'expérience acquise et surtout à la
profondeur d'intérêt que portent ces
Messieurs à nos Associations Nationales.
Grâce aussi à leur réalisme, ce qui
nous amène, nous les propagandistes
à analyser de nouveau, avec les données
de la confiance que l’on nous octroie
toute l'importance de la responsabilité
qui nous retombe sur les épaules.
Comment y arriver? Là rentre en jeux
Ja question de publicité, d'adminis-
tration, de témoignage des intéressés,
d’aide, etc . ..
Ayant eu de courts arrèts aux aéro-
gares de çuébec, Montréal, Ottawa et
Toronto, j'ai réalisé que partout nous
avions des membres bien assidus. Et
que bien vite nous pourrons dans l'Est,
organiser une filiale de J'ACFA, qui
pourrait ètre la Société des Albertains
du Québec. Il existe bien “les Bretons
de Paris”, 1 Paris En attendant, je
me propose de publier un objectif pro-
vincial détaillé qui nous permettrait
d'obtenir amplement nos 2000 adhé-
sions. Je n'ose le faire, en cette pério-
de d'incertitude due à la pluie, qui
remet en balance les revenus de nos
fermiers, source première de notre é-
conomic. Edmonton-Ville pourrait étre
choisie pour un travail immédiat, avec
un objectif de 500.
Eugène Trottier.
+
La clé d'une énigme?
Belize (Honduras britannique) —
Un archéologue américain croit avoir
trouvé Ja clé de l'énigme de la dispari-
tion soudaine de Ja civilisation maya
durant le Se ou le 10e siècle, Le profes-
seur David Pendergast, qui se livre de-
puis plusieurs années à des travaux
d’excavation dans les ruines d’Altun, a
déclaré que des tombeaux profanés mis
à jour par Jui et sa femme laissent en-
trevoir des signes de destruction inten-
tionnelle,
©
Nouvelle loi
L’honorable Gordon E. Taylor, minis-
tre de la Voirie, vient d’annoncer qu’à
compter du ler octobre prochain les
jeunes gens, garçons ou filles, âgés de
moins de dix-huit ans ne pourront plus
enregistrer un véhicule automobile à
leur nom, à moins qu’un parent ou un
gardien ne signe pour eux. La seule
exception à cette règle sera lorsque
l'individu pourra soumettre une preuve
suffisante qu’il est son propre soutien
ou qu'il est marié.
Le ministre a fait remarqué qu'il é-
tait possible auparavant pour un jeu-
ne de moins de dix-huit ans de procé-
der à l'enregistrement d’un véhicule
sans que les parents soient mis au cou-
rant; tout dommage occasionné par tel
véhicule pouvait alors résulter en une
poursuite judiciaire contre les parents
du jeune propriétaire, à leur grande
surprise.
Le Mouvement canadien français du
nord-ouest d'Edmonton
vous invite à une
grande soirée d'épluchettes
qui
Prix d'entrée:
$3.00 par couple
Les billets sont en vente à:
— Griesbach Drugs Ltd. 13550 - 97e rue
— Donn-Rae Drug, 13211 - 132e rue
— Librairie SCHOLA, 11540 ave Jasper
— Imprimerie LA SURVIVANCE
BIENVENUE
se tiendra à la salle Kensington
19130-134 “A” avenue,
vendredi, le 24 septembre 1965,
à 9 heures p.m.
$1.75 par personne
A TOUS!
M. Lesage le:29 prochain à 8h a.m. au Macdonald
Page 2
Editorial
LA SURVIVANCE
Amélioration des conditions de l’aide
Alors que la lumière commence à poindre…
Nous n’avons que trop peu souvent l'oeca-
sion, dans ces colonnes, de louer les écrits de
“The Edmonton Journal”. Mais nous croyons
devoir le faire aujourd’hui, à la suite du re-
portage qu’on y a publié mercredi dernier ayant
trait à la reconnaissance et l'avancement du
français comme langue d’enseignement au Ca-
nada.
Son auteur, M. Tim Creery est correspon-
dant de l’agence de nouvelles Southam. Ce qui
nous fait présumer que le reportage en question
a dû être publié dans tons les journaux de la
chaîne Southam. Cela ne peut que nous réjouir
davantage: ainsi, un grand nombre de Cana-
diens auront eu la chance de prendre connais-
sance des progrès accomplis, un peu partout au
pays, et surtout de constater l'écart qui existe
encore dans l’enseignement des langues an-
glaise et française.
De façon fort objectiviste, M. Creery revise
l'éducation française que l’on dispense dans
les provinces du Canada, exception faite de la
province de Québec.
Selon ce reportage, quatre étapes seraient
nécessaires à la mise en application de la recon-
naissante du principe d'égalité d'enseignement
en français au pays.
Première étape: lle consisterait en l’ad-
mission de lenseisnement français, pour des
Canadiens français, de cours d’enrichissement
personnel dans les premières années d’études.
La Saskatchewan, le Manitoba et l’Ile du Prin-
ce-Edouard (quoique beaucoup plus avancée
que les deux autres) seraient actuellement à
ce stade.
Deuxième étape: Celle où l’on encouragerait
le plus possible l’enseisnement en français
dans le cours élémentaire; où l’on procéderait
à la création d'écoles pédagogiques francaises
où bilingues, ou à tout le moins, à la création
de cours spéciaux dans les écoles pédagogiques
existantes ; cette étape amène la possibilité pour
les Canadiens français d'accéder aux postes im-
portants du Ministère de l'Education de leur
province. Dans cette catésorie on pourrait re-
trouver la Nouvelle-Ecosse et l'Alberta.
Troisième étape: Tei, on reconnaît officiel-
lement le français comme langue d’enscigne-
ment au niveau supérieur, dans toutes les ma-
tières. Les institutions françaises se voient sou-
tenues financièrement grâce aux deniers pu-
blics; on reconnaît officiellement l’établisse-
ment d'écoles de pédagogie bilingues ou fran-
caises et on accorde la reconnaissance ofticiel-
le aux collèges ou universités qui, jusque là,
étaient soutenus par des communautés religieu-
ses. L’Ontario et le Nouveau-Brunswick en
sont là.
Quatrième étape :. C’est là l'étape finale, cel-
le qu'aucune province, n’a encore franchie sauf
Québec. On accorde au français la même recon-
naissance, les mêmes prérogatives qu'à l’an-
glais. C’est l'égalité totale et la possibiblté pour
le système français de croître et se développer
normalement, sans entrave.
On aura remarqué l'absence de deux pro-
vinces dans la liste qui précède. Selon M.
Creery, Terre-Neuve a reconnu dès son admis-
sion dans la Confédération le principe de l’en-
seignement français au niveau élémentaire et
secondaire. Cela ne vaut toutefois que pour les
villes minières du Labrador où l’agglomération
de Canadiens francais est plus forte. Aux ni-
veaux supérieur et universitaire, on encourage
les étudiants à poursuivre leurs études en fran-
çais dans le Québec. Notons toutefois que dans
le but de donner une meilleure formation à ses
étudiants, Terre-Neuve a conclu un accord avec
Québec pour l’obtention de professeurs de cet-
te province, ainsi que les manuels français né-
cessaires. Cela classerait Terre-Neuve au même
niveau (troisième étape) que l'Ontario et le
Nouveau-Brunswick,
Quant à la Colombie Britannique, elle fait
de grands efforts pour améliorer l’enseigne-
ment du français ... dans ses écoles anglaises!
On semble avoir totalement oublié les Cana-
diens français de Maiïllardville, de Vancouver
et ailleurs.
Dans une brève chronologie des événements
marquant le changement d’attitude de la majo-
rité anglaise, M. Creery note l’évolution des
dernières cinq années, surtout dans l'élite. IL
reconnaît comme un apport précieux la forma-
tion de la Commission Laurendeau-D'unton qui a
provoqué ‘une prise de conscience dans toutes
les provinces et qui a mis à jour pour la popu-
lation anglo-saxonne des faits trop longtemps
oubliés (volontairement ou pas) où même in-
connus,
Cela est certainement vrai, nous le recon-
naissons. Mais nous nous permettons d’y ajou-
ter la renaissance du Québec lui-même et aussi
l'avènement du mouvement séparatiste. Il ap-
partiendra à l'Histoire de déterminer l’impor-
tance politique qu’à occasionné cet élan de na-
tionalisme. Tout en rejetant le principe de la sé-
paration du Québec du reste du Canada, nous
croyons qu’il aura servi de tremplin pour l’ob-
tention de la reconnaissance française au pays.
Toujours selon M. Creery, c'est l'Alberta
qui, actuellement, vient en tête de liste parmi
les provinces de l'Ouest. On note que le climat
y est bien meilleur qu'autrefois, comme en font
foi les réalisations des dernières années. Es-
pérons que le gouvernement prendra bonne note
de cette avance et qu’il voudra intensifier son
lcadership après des autres provinces en amé-
liorant encore les possibiltés d'instruction fran-
çaise pour notre groupe franco-albertain.
Notant qu’il se déroulera probablement une
décade avant que l'Ontario, le Nouveau- Bruns-
wiek et Terre-Neuve en viennent à franchir la
dernière étape de cette reconnaissance du fran-
gais (il est à se demander si la Colombie en
sera rendue là lors du bicentenaire de la Con-
fédération), M. Creery fait état de la déclara-
tion de M. Adélard Savoie, président de l’Asso-
ciation Canadienne des Educateurs de Langue
Française qui a déclaré “que les signes de pro-
grès sont très encourageants dans presque tou-
tes les provinces, mais que le temps presse par
suite de l’assimilation rapide des minorités”,
Cela est vrai et il nous faut en prendre bon-
ne note. Coûte que coûte, il nous faut arrêter
cette hémoragie qui, depuis trop longtemps,
décime nos rangs. Quels que soient les sacrifices
qu’il nous faudra consentir pour l'instant, il
faut se rappeler qu’ils en valent la peine. Rappe-
lons-nous que d’autres avant nous en ont con-
senti de bien plus grands. Rappelons-nous en-
fin, le reportage de M. Creery en est une autre
preuve, que la lumière de l'égalité commence
à poindre à l’horizon. Ce n’est encore qu’une
faible lueur et Le principe d'égalité ne prévaudra
sans doute pas immédiatement, mais patience,
persévérance et travail nous y mèneront certai-
nement un jour ...
J.-M. O.
Panier et documents
La tâche de contenir le flot enva-
hissant de la paperasse s'impose tôt ou
tard à la direction des petites comme
des grandes entreprises.
TH n'y a pas longtemps encore les
travaux d'écriture étaient considérés
tout au plus comme un mal nécessaire.
On dépensait libéralement pour ache-
ter de l’outillage, pour faire de la pu-
blicité et pour se procurer des ca-
mions, mais le bureau demeurait cho-
se négligeable. Et pourtant le bureau
est le pivot d’où rayonnent toutes les
opérations de production et de distri-
bution. ,
Les commis ne sont pas assis à leur
bureau pour consigner, inscrire, véri-
fier, pointer et exécuter aveuglément
les ordres. Leur mission est de réaliser
le chemin le plus court et le plus sim-
ple entre les données d’origine et le
“but à atteindre.
La bonne administration, voilà ce
qui est essentiel dans le domaine des
écritures et de la paperasse, et, en cette
matière, il y a toujours péril en la de-
meure. Ce qu’il faut à l'administrateur,
c'est un bloc d'étiquettes rouges com-
me celles dont Churchill se servait
pendant la guerre et qui portaient la
mention: “Donner suite aujourd'hui
même.”
Autrefois, la solution universelle des
problèmes d'écritures était d’accroître le
personnel. Mais cette mode a disparu
avec la cherté des locaux à usage de bu-
reaux la rareté de la main-d'oeuvre et
la hausse des salaires. Le remède con-
siste maintenant à améliorer les métho-
des, à moderniser le matériel et à con-
trôler le rendement.
LA SURVIVANCE
La première chose que doit faire le
chef de bureau est de se poser des
questions sur les pratiques établies. II
lui sera peut être difficile de mesurer
le travail d’écritures, mais il faut le
faire si l’on veut rendre le travail de
bureau vraiment efficace. Ce serait
s'interdire tout espoir d’amélioration
que de se rallier à propos d’une opéra-
tion quelconque à Faffirmation que
“cela s’est toujours fait ainsi”.
La productivité exige que le chéf de
bureau soit capable de rendre compte
du temps des secrétaires, des dactylos,
des archivistes et de tous les autres em-
ployés qui manipulent des documents.
Quelle est la tâche de chacun? Est-ce
nécessaire? Est-elle bien faite?
Que s'est-il passé?
Le déluge de Ja paperasse a été pro-
voqué par l'expansion rapide de no-
tre économie, le nombre croissant des
formules exigées par les gouvernements,
l'avènement de l'instruction universelle
qui non seulement rend les gens capa-
bles d'écrire, mais leur en donne aussi
le désir, ainsi que par la tendance à
considérer l'abondance de la paperasse
comme un signe d'importance. Le fait
de se promener avec une liasse de do-
cuments à la main est, dans beaucoup
de bureaux, un symbole de prestige,
tout comme la verge noire du Gentil-
homme huissier lorsqu'il passe par les
couloirs du Parlement pour convoquer
les Communes à la Chambre rouge.
À l'échelon de la direction commer-
ciale, le flot de la paperasse n’est plus
seulement un embarras, mais semble
être devenu un enfer où le directeur
est condamné’ à passer le reste de ses
Hebdomadaire publié tous les mercredis à
10010 - 109ème rue, Edm
Tél.: Direction: 422-0388; Imprimerie: 422-4702
: Journal indépendant en politique et
entièrement consacré à la cause religieuse et nationale. .
Rédacteur: Jean-Maurice Olivier
PRIX DE L’'ABONNEMENT
$3.50 par an ou $2.00 pour 6 mois;
Etats-Unis et Europe: $4.50 par an.
Organe officiel des Associations françaises
d’Alberta et de Colombie.
onton, Alberta.
: Autorisé comme envoi postal de la deuxième classe,
Ministère des Postes, Ottawa, avec paiement comptant.
MERCREDI LE 22 SEPTEMBRE 1965
jours. Ordinairement plongé pusqu’à
la ceinture dans les papiers de toutes
sortes, il songe avec effroi qu’il en au-
rait jusqu’au cou s’il Jui fallait s’absen-
ter pendant quelques jours.
Au Canada, le recensement de 1961
indiquait que 13 p. 100 de la popula-
tion active occupent des emplois de
bureau. Dans son manuel sur la Com-
position et la réglementation des formu-
les, la Commission de la fonction publi-
ques signalait, en 1955, que “dans
l'industrie, la proportion des employés
de bureau par rapport aux ouvriers d’u-
sine et d'atelier était de 1 à 30 en
1900, de 1 à 10 en 1935 et de 1 à 2%
en 1950”, Et la Commission Glassco
déclare dans son rapport: “Si l’on a-
joute , . . les frais d’administration et
les avantages sociaux, le coût du travail
de bureau du gouvernement canadien
dépasse 400 millions de dollars par
»»
an.
1l est impossible de se passer des
écritures, car elles sont essentielles
pour assurer la bonne marche des en-
treprises. Si les documents sont bien
faits, ils servent de guide à la direction.
Ce qui importe, c’est de veiller à ce
que les renseignements qu’ils contien-
nent soient nécessaires, exacts et con-
cis,
Quoi faire
En réalité, les formules, les dossiers
et les papiers représentent la seule
oeuvre du bureau. Les ennuis commen-
cent lorsque les employés de bureau
s’empressent de conclure que la multi-
plication des écritures est un indice de
bon rendement. Il ne faut pas croire
qu'il n’y a que dans les services du
gouvernement que l’on trouve des bu-
reaucrates dont lunique ambition est
Dieu nous parle:
Garde, mon fils, le commandement de
ton père, ne rejette pas l’enseignement de
ta mère. Fixe-les constamment dans ton
coeur, noue-les à ton cou. Dans tes dé-
marches, ils te guideront, dans ton repos
ils veilleront sur toi, à ton réveil ils s’en-
tretiendront avec toi. (Prov. 6, 20-22)
(TEXTES CHOISIS PAR LA SOCIETE
CATHOLIQUE DE LA BIBLE.) “DE
aux pays en voie de développement
par Stanley Mayes
“Un réel progrès” — C'est en ces
termes que Mme Barbara Castle, mi-
nistre britannique du Dévelopment
outre-mer, a résumé les résultats de
la réunion de deux jours à Paris du
Comité d'aide au développement
(CAD) de l'Organisation de coopéra-
tion et de développement économi-
que.
I y a eu progrès véritable, a-t-elle
déclaré, vers une amélioration capitale
de la coordination de l’aide aux pays
en voie de développement ainsi que
des conditions auxquelles elle est ac-
cordée.
Le Comité — représentant les douze
principaux pays pourvoyeurs d’aide
d'Europe occidentale, ainsi que la
Commission du Marché commun, les
Etats-Unis, le Canada et le Japon -—
avait précédemment entendu un som-
bre rapport de son président, l’Améri-
cain Willard L. Thorp, sur les pers-
pectives s’offrant aux pays dans le be-
soin en 1965.
Il a dit que 1964 avait été une an-
née relativement bonne pour les pays
en voie de développement, leur pro-
duit national brut s'étant probable-
ment accru de 5 pour cent en moyen-
ne — chiffre record.
Recul de certains pays
Mais pour la présente année les
perspectives sont beaucoup moins bril-
‘Jantes.
M. Thorp en a donné plusieurs rai-
sons: récoltes moins abondantes pré-
vues, importations en augmentation
plus rapide que les exportations, flé-
chissement des cours des produits, ex-
plosion démographique, stagnation du
montant de FYaide accordée par les
pays industrialisés depuis 1961 et en-
dettement grandissant de nombreux
pays moins développés.
Par suite, certains d’entre eux re-
culent même au lieu de progresser.
Le Comité est convenu qu’un effort
beaucoup plus vigoureux était néces-
saire de la part des pays industrialisés.
IH a confirmé l'objectif des Nations
unies établissant à un pour cent du
revenue national de chaque pays mem-
bre le montant de l'aide aux pays en
voie de développement.
Mais le CAD va en fait au delà du
chiffre fixé par les Nations unies puis-
qu'il ne compte pas comme aide les
crédits ou prêts de moins de cinq ans.
Il est maintenant admis par les éco-
nomistes intéressés à ce problème que
les conditions de l’aide revêtent une
importance capitale — une importan-
ce encore plus grande peut-être que
son montant. Le paiement des intérêts
sur les prêts et le remboursement du
capital se sont révélés être une charge
écrasante pour certains pays qui ont
vu le volume net de l’aide diminuer en
dépit d’un accroissement du montant
brut.
Un Progrès
Au regard de cela, la principale re-
commandation adoptée par Je Comité
marque, comme j'a déclaré Mme Bar-
bara Castle, un grand pas en avant.
Elle vise à ce que les pays membres
qui ne fournissent pas déjà au moins
soixante-dix pour cent de leur aide
sous forme de subventions pures et
de faire germer deux feuilles de papier
là où il n’en poussait qu'une aupara-
vant.
Il existe une tendance croissante et
sans doute justifiable à faire remplir
des formules pour toutes sortes de
choses. Une enquête a révélé qu’en-
viron un tiers des dossiers conservés
par les entreprises ordinaires pourraient
être jetés sans nuire le moindrement
à leur fonctionnement, Ces documents
inutiles coûtent cher en papier, en lo-
caux de classement, en matériel et en
personnel.
Lorsqu'il s’agit de mettre un frein à
l'accumulation ou d'établir une nouvelle
formule, posez-vous les questions sui-
vantes: “Peut-on s’en passer? Est-il
possible de combiner cela? Y a-t-il
moyen de le simplifier?”
Après avoir mis de l’ordre dans les
papiers, jetez un coup d'oeil sur Ja
méthode employée pour l'achat et la
diffusion des formules. Si on ne les
surveille pas de très près, les employés
de bureau sont portés à commander de
nouvelles formules même quand les
anciennes feraient tout aussi bien l’af-
faire. Ne faites pas réimprimer une
formule sans vérifier si elle n’est pas
périmée ou si son emploi n’a pas chan-
gé. Demandez-vous aussi s’il ne con-
viendrait pas d'en améliorer la disposi-
tion afin d'en faciliter l’usage. Une
nouvelle méthode de reproduction la
rendrait peut-être plus commode tout
en permettant d'en réduire le coût.
La réglementation des formules exi-
ge la centralisation. Il importe qu’une
personne ayant le sens des responsabi-
lités et l'autorité nécessaire ait la mis-
sion précise de veiller. à ce que des
formules soient établies lorsqu'il y a
lieu et qu’elles soient distribuées et u-
tilisées de façon à tirer le plus grand
parti possible des salaires payés aux
commis, Cela suppose à la fois élimi-
nation, simplification et unification.
Cette tâche obligera à étudier les pro-
cédés et les méthodes de travail.
Un bon programme de réglementa-
tion des formules peut faire épargner
en quelques mois suffisamment d’ar-
gent pour en assurer l'application pen-
dant un an, Une société, par exemple,
a constaté qu'elle pouvait supprimer
15 p. 100 de ses formules et réaliser
ainsi un bénéfice net grâce à une éco-
nomie de papier, de frais d'impression
et de personnel. |
La conception des formules
Un commis sans expérience ne saurait
simples s'efforcent d'accorder quatre-
vingts pour cent ou plus de leur aide
totale à des conditions vraiment favo-
rables.
Plus précisément, cela implique soit
des subventions pures et simples, soit
des prêts de vingt-cinq ans ou davan-
tage, avec un faible taux d'intérêt
(trois pour cent ou moins) et pas de
remboursements pendant les sept pre-
mières années.
Comme les pays faisant partie du
CAD ne fournissent pas moins de qua-
tre-vingt-dix pour cent de l’aide totale
reçue par les pays en voie de dévelop-
pement, cet assouplissement des con-
ditions de prêt devrait changer beau-
coup les chosses.
On espère que le passage complet
aux subventions et prêts avantageux
sera réalisé en l’espace de trois ans.
Certains pays, dont la Grande-Bre-
tagne, la France et les Etats-Unis, of-
frent déjà les facilités agréées à Ja réu-
nion de CAD. A vrai dire, en juin der-
nier, la Grande-Bretagne a annoncé
qu'elle offrirait des prêts sans aucun
intérêt aux pays en voie de développe-
ment qui en avaient vraiment besoin.
Ce geste — accompli à un moment
où la Grande-Bretagne elle-même con-
naissait de sérieuses difficultés de ba-
lance des paiements — à été qualifié
par le président de la Banque mon-
diale, M. George Woods, à la réunion
de Paris, d'exemple à suivre par les
autres pays,
Nécessité d’instruire l'opinion publique
J1 semble assurément avoir suscité
un écho favorable chez le plupart des
pays présents à la réunion du Comité.
Les Hoïlandais, en particulier, ont
indiqué qu’ils proposeraient des condi-
tions plus favorables à l'avenir.
La difficulté à surmonter ce que
Mme Castl et M. Wood ont appelé
l'écart entre les paroles et les actes
des pays donateurs provient en par-
tie de l'indifférence publique — voire
de Fhostilité dans certains cas — à
l'égard des dépenses consacrées à
aide outre-mer.
Mme Barbara Castle a proposé la
tenue de débats publics pour amener
l'opinion publique à comprendre la
nécessité et la portée actuelle de l’ai-
de. Elle a convié des représenants du
CAD à entamer cette campagne en
venant à Londres.
Le principe en a été bien accueilli,
en particulier par les Aréricains et les
Allemands qui constatent que l'opinion
publique s’est durcie à l'égard de
l'augmentation du volume de l’aide.
L'année dernière, huit mille sept
cents millions au total de capitaux d’as-
sistance ont été transférés des membres
du CAD aux pays moins développés
ainsi qu'aux institutions dispensatri-
ces d’aide des Nations Unies.
En améliorant les condtions de cette
aide, les pays membres ont demontré
qu’ils étaient particulièrement sou-
cieux de la rendre encore plus profi-
table,
Il est d'autant plus significatif qu’un
tel effort soit fait au moment ou des
pays comme la Grande-Bretagne tra-
versent une période économique diffi-
cile et doivent restreindre leurs dé-
penses intérieures.
certes concevoir des formules commer-
ciales de nature à tirer le maximum d’u-
tilité du matériel et des méthodes de
bureau modernes, Les formules faites
par des amateurs entraînent chaque
jour le gaspillage de nombreuses heures
de travail. Les erreurs de conception et
la médiocrité de la disposition exigent
plus de travail à chaque étape de l'em-
ploi de la formule, tandis que les for-
mules bien étudiées et bien agencées
peuvent permettre d’abaisser de 10
à 15 p. 100 les frais d'exploitation d’un
bureau.
Ce qu'il convient de mettre sur la
formule dépend naturellement de la
nature particulière de votre entreprise
et ne se trouve pas dans les livres. Mais
il existe des principes de base qu’il y a
intérêt à observer dans la rédaction
des formules. Une formule doit deman-
der des renseignements bien précis, et
ni plus ni moins qu’il n’en faut, Il im-
porte que ces renseignements soient
faciles à inscrire et à utiliser. L'impres-
sion doit être aussi bon marché que
possible compte tenu de l'usage auquel
la formule est destinée. le texte doit
être simple, afin d'éviter les erreurs.
La formule doit autant que possible
s’expliquer d'elle-même. Les instruc-
tions séparées risquent toujours de s’é-
garer. Des titres et des rubriques, ex-
primés en termes clairs ét simples,
suffiront à éclairer l'utilisateur. Le ca-
ractère doit se lire facilement, Les es-
pacements bizarres et les textes de lec-
ture difficile gênent la bonne exécu-
tion du travail. L'équilibre des divers
éléments, la netteté de la composition,
la répartition du texte et des blancs,
tout doit concourir à guider le regard
au lieu de l'irriter.
1] ne faut pas perdre de vue que le
coût du papier et les frais d'impression
ne représentent qu'une faible fraction
du coût total des formules, lequel com-
prend aussi le temps employé à la ré-
daction des formules, le transport des
renseignements dans les livres ou sur
d’autres formules et le classement, Il a
été calculé que chaque dollar consa-
cré aux formules entraîne une dépense
de dix à vingt dollars en travail de
bureau. La Commission Glassco affir-
me même, sur la foi d’une estimation,
que les frais du travail qu’implique
l'usage des formules sont de dix à
cinquante fois plus élevés que les frais
‘impression.
(à suivre)
Camp intercollégial
Mercredi le 22 septembre 1965
de formation
à F'apostolat à la Villa Maria,
Lebret, Saskatchewan
Réunies du 2 au 6 septembre en
session d'étude à la Villa Maria des
Pères Oblats de Lebret, les quelques
trente personnes venues des trois col-
lèges universitaires canadien-français de
l'Ouest ont amorcé ensemble la ques-
tion de l'apostolat en milieu collé-
gial.
Liste des participants
Du collège St-Jean, Edmonton:
Claudette Leroux, (St-Paul, Alta),
Antoinette Fontaine, (Girouxville, Alta)
Denis Lord, (Edson, Alta), Cheryl Foi-
sy, (St-Paul, Alta), Laurel St-Pierre,
(Zenon Park, Sask.), Louise Lafleur,
(St-Paul, Alta), Estelle et André Roy,
(Delmas, Sask.), Claudette Merkowski,
(Westlock, Alta), Françoise Blais, (Del-
mas, Sask.), les Révérends Pères Guy
Lacombe et Laurier Boucher, o.m.i.
Du collège Mathieu de Gravelbourg:
Paul Heppelle, (Kenora, Ont.), Ro-
nald Desroches, (Ste Rose du Lac,
Man.), Marc Pinsonneault, (Gravel-
bourg, Sask.), Gilles Béchard, (Lajord,
Sask.), André Gauthier, (Gravelbourg,
Sask.) Jean-Maurice Lemoine, (Ste A-
gathe, Man.) les Révérends Pères Lau-
rent Godbout et Omer Desjardins, o.mi.
Du collège St-Boniface:
Louis Druwé, Paul Savoie, Lorraine
Dumont, Marie Heppner, Denise Sou-
lodre, de St-Boniface, Robert Perron
(St-Eustache, Man.), Jean-Claude Les-
tage, (St-Basile, P.Q.), le Révérend
Père Louis St-Piere, s.j.
Les permanentes de J.E.C.
Lucette Bérard, diocèse de St-Boni-
face, Marie Côté et Yvette Jauron du
diocèse de Prince-Albert.
Les dirigeantes:
Lorraine Guay, (Longueuil, P.Q.),
et Céline Roy, (Delmas, Sask.) res-
ponsables nationales de Ja J.E.C.
Les Objectifs du Camp
Cette rencontre voulait favoriser ]a
revision des actions déjà tentées, la 5ro-
motion d’une véritable action apos.
tolique en même temps qu'une ré.
flexion face à la nature et l’action de
la J.E.C.
Revision des Expériences
Pour analyser les actions déjà ten.
tées, les étudiants ont essayé de sr6.
ciser les objectifs qu'ils se proposaient
en tentant ces expériences et de déga.
ger les points forts et les points faibles
que ces expériences recèlent.
Les grandes interrogations qu'on sete-
nait au terme de ce travail se Situaient
presqu’entièrement face aux besoins
apostoliques du milieu. “Qu'est-ce
qu'une action apostolique?” Comnient
atteindre tout le milieu?”
Dans un exposé, Lorraine Guay, zes.
ponsable nationale de la J.E.C. caliiyi.
ale a fourni quelques jalons de répause
en précisant ce qu'est l'apostolst at
quels sont les moyens propres à Ja
JE.C.
Ce au’est l’Apostolat
Pour circonscrire “le combat apssto.
lique”, Mlle Guy rappelait qu'il ne suf-
fit pas d'améliorer les conditions de
vie. Il faut agir par l’intérieur et faire
en sorte que les hommes rencontre: le
Seigneur. La mission des apôtres est
de découvrir le plan de Dieu sur les
{suite à la page 4)
a —
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TILL ALEAURAUEESERRRLERRS
T. H. Therriault
Notaire public
- Agent d'immeubles S
Tél. bureau: 65 — rés.
CP. 800 - Falher, Alberta
LALLLASAUARREAEERBLRERRS
Pierre J. Mousseau
avocat et notaire, associé à
PROWSE, ESTRIN, GROSSMAN
.. et MOUSSEAU
635 éd. Tegler, Edmonton, 4222188
5013-3rd Ave. Edson, Tél. 723-4097
Mercredi le 22 septembre 1965
LA SURVIVANCE
La venue du Souverain Pontife
provoquera un déplacement sans
précédent à New York
New York (AFP) — La venue du
pape Paul VI à New York le 4 octobre
pour parler de la paix mondiale devant
l'Assemblée générale des Nations unies
provoquera un déplacement sans pré-
cédent de foules vers la métropole amé-
ricainc.
L'Eglise catholique américaine comp-
te environ 45 millions de fidèles et, à
l'archidiocèse de New York, on s'at-
tend qu'ils afflueront par milliers pour
étre témoins de cet événement unique
dans l'histoire de la chrétienté. C’est Ja
première fois, d’une part, qu'un pape
traverse l'Atlantique pour venir au nou-
vex: monde et sa visite coincidera
d'autre part avec celle d’un grand nom-
bre d'hommes d'Etat des pays mem-
bre de l'ONU. Le président Johnson
ser: lui-même à New York.
Le Souverain Pontife connaît déjà les
Etas-Unis. Il y était venu une pre-
mire fois en 1951 alors qu'il était se-
extaire d'Etat du pape Pie XII ct nne
derxième fois en 1960 comme cardinal
archevêque de Milan. À l'occasion de
ce deuxième voyage, il avait visité les
archidiocèses de New York, Boston,
Chicago et Washington et avait reçu,
ci même temps que le président Ei-
senhswer, un diplôme “honoris causa”
dr l; grande université catholique No-
tre-Dame dans }'Indianna.
L& voyage du Saint-Père sera le plus
longs qu'ur pape ait jamais entrepris:
8500 milles aller-retour. Son vovage
en Inde en décembre dernier pour par-
ticiper au congrès eucharistique avait été
de 7,700 milles. 1] avait été précédé
de visites en Terre-Sainte totalisant
3,020 milles.
Quelques heures
Les catholiques forment aux Etats-
Unis la minorité religieuse la plus im-
portante — elle représente près du
quart de Ja population — Ja plus vi-
goureuse et la plus active. Il est diffi-
cile d'obtenir des informations précises
sur la participation financière des ca-
tholiques américains aux programmes
de charité mais elle se chiffre par mil-
lions de dollars annuellement. C’est
d'ailleurs en reconnaissance de cette
générosité que le Pape à fait don l’an-
née dernière au cardinal Spellman, ar-
chevêque de New York, d’une tiare dont
la valeur est estimée à 80,000 dollars.
Cette tiare est exposée au pavillon du
Vatican de Ja foire mondiale de New
York, à côté de la “Pieta” de Michel-
Ange “prétée” par le Vatican, Le pa-
villon du Vatican est celui qui a rem-
porté le plus de succès de tous les pa-
villons étrangers à Ja foire qui fermera
ses portes quelques jours après la visi-
te du Pape. Il a déjà reçu plus de 23
millions de visiteurs.
Le séjour du Saint-Père sera bref.
L'archidiocèse de New York déclare ne
pis en connaitre encore Ja durée, mais
on croit savoir qu’elle ne sera que de
quelques heures. Le Pape arrivera le
matin, s'adressera à l’Assemblée géné-
rale de l'ONU au début de l'après-midi
et repartira dans la soirée après avoir
célébré une messe en plein air. La ca-
thédrale de New York, Saint Patrick, se-
rait trop petite pour accueillir les mil-
liers de catholiques qui voudront assis-
ter à la messe pontificale, Celle-ci sera
donc vraisemblablement célébrée au
“Yankee Stadium”
près de 90,000 personnes, Les “Témoins
de Jéhovah” y ont tenu le mois der-
nier pendant plusieurs jours, un grand
meeting auquel assistèrent plusieurs
milliers de personnes. Mais ce stade
réservé d'habitude aux rencontres spor-
tives pourrait lui-méme être trop petit.
L'archidiocèse de New York compte
en cffet 1,750,000 catholiques répartis
en 402 paroisses. 1} est done possible
que le plus moderne “Shea Stadium”,
dont la construction à été terminée il y
a deux ans, soit finalement choisi, Sa
capacité dépasse les 100.000 personnes.
Honneur insigne
qui pcut contenir
Tous ces détails seront mis au point
avec le secrétariat des Nations unies et
les autorités municipales par deux re-
présentants du Pape, son secréaire par-
ticulier, le révérend Pasquale Macchi et
Mgr Paul Marcinkus, du secrétariat
d'Etat du Vatican. Ils sont arrivés mer-
credi soir à New York,
“le crois que le Saint-Père sera très
heureux de l'opportunité qui lui est
donnée de parler de la paix mondiale”
s’est contenté de déclarer Mgr Mar-
cinkus en réponse aux questions des
journalistes.
L'annonce du voyage papal a fait
sensation aux Etats-Unis, Tous les quo-
tidiens l'ont annoncé en première page.
“Cest un honneur insigne” Pour Ja
ville, a déclaré M. Robert Wagner,
maire catholique de New York. Je suis
sûr que les huit millions de New York-
ais lui accorderont la plus grandiose
bienvenue de l’histoire de notre ville”.
Le gouverneur de Fétat de New York,
M. Nelson Rockefeller, protestant, a
estimé que Ja visite du Pape aurait
“des effets positifs des plus importants
dans le monde entier”. “La mission
qu'il entreprend ici, a-t-il dit, constitue
un exemple parfait de la portée tou-
jours croissante de ses actes en faveur
de la paix dans le monde”. “Quant aux
Nations unies, les délégués quelles que
Soient leurs nationalité, race, couleur
ou religion, ont accueilli avec plaisir et
espoir l'annonce de la visite du Pape,
unanimité qui se fait de plus en plus
rare dans ce forum international.
[2
D
Informations religieuses
Father Divine, l'immortel, est décédé
laissant une fortune de S10 millions
Philadelphie (AFP) — L'immortel Fa-
ther Divine, le Père Divin, qui se pre-
nait pour Dicu, que des millions de
Noirs ont littéralement adoré comme
tel, ct dont les origines inconnues —
il est descendu sur terre à Harlem
dans un nuage, croient ses fidèles est
mort vendredi à Philadelphie.
Il était âgé d'environ 100 ans. Pcr-
sonne ne sait exactement son Âge, Fa-
ayant toujours refusé de dire quel âge
il avait. Sans doute ne le savait-il pas
lui-même. “Je suis ici aujourd’hui et
jy roesterai, décarait-il volontiers. Je
serai toujours là”.
Sclan toutes probabilités, le Père Di-
vin est né avant 1880 dans une petite
île au large des côtes de Y'Etat sudiste
de Georgie. I] fut baptisé George. Cer-
fains de ses fidèles disent que son pè-
re, M. Baker, esclave affranchi, tra-
vaillait sur une plantation de riz. Quoi
qu'il en soit, il était déjà marié depuis
plusicurs années à l’oréc du 20e siècle.
On le trouve à Baltimore faisant des
travaux de jardinage vers 1910, puis en
1912 en Georgie où il est arrêté pour
la première fois à Valdosta en 1915.
C'est un groupe de Noirs qui, le con-
sidérant comme une menace publique,
l'avaient dénoncé à la nolice. À son
pracès, le jury le déclare dérangé men-
tal. H est relâché à condition qu'il quit-
te l'Etat de Gcorgie et n’y remette ja-
mais les pieds.
L’essor
On le retrouve à New York en 1916.
1 crée à Harlem sa première organisa-
tion spirituelle, prêchant l'amour en-
tre les hommes, et gagne immédiate-
ment Ja confiance d’un grand nombre
de Noirs, Mais il est encore inconnu du
grand public. C'est en 1931 qu'il de-
vient fameux grâce à une nouvelle ar-
restation à Sayville, près de New York,
où il avait ouvert une deuxième Eglise.
Il est condamné à un an de prison pour
désordre public par le juge Lewis
Smith. Quatre jours après sa condam-
*
Le Pave devant l'ONU durant
l'après-midi du 4 octobre
Nations Unies (AFP) — La visite
du pape Paul VI aux Nations unies le
4 octobre solemnisera le problème es-
sentiel de cette vingtième session qui
commencera Île 21 septembre: celui de
la paix du monde, et de la paix en A-
sie en particulier.
Le Pape prendra la parole devant l'as-
semblée générale à la séance de l'après-
midi du 4 octobre, quelques heures a-
près sa descente de l’avion spécial qui
Faura amené de Rome.
Le discours du Pape se situera vers
la fin du débat des hommes d'Etat des
115 membres de l'ONU -— et notam-
ment Je ministre français des affaires
étrangères, M. Maurice Couve de Mur-
ville — auront fait entendre leurs voix,
parfois discordantes.
L'appel du Saint Père à la paix, à la
concorde et à la compréhension n’en
aura que plus de retentissement di-
saient Jes délégués qui, quelles que
soient Jeur nationalité, race, couleur
ou confession accueillaient avec plaisir
et espoir la visite du Pape.
Cette visite va soulever des pro-
blèmes de protocole de préséance et
de sécurité sans précédent car on s'at-
tend que les foules qui se presseront
sur le passage du Souverain Pontife
dépassent de loin celles qui attendaient
Nikita Khrouchtchev ou Fidel Castro
en 1960.
On croit savoir que Je président
Johnson viendra à New York rencon-
trer le pape Paul VI dans l'enceinte
des Nations Unies.
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Voilà ce que l'A.C.F.A,
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nation, le juge Smith meurt d’une cri-
se cardiaque. Les fidèles de George
Baker répandent immédiñiement Ja Jé-
gende: “C'est le ciel qui à frappé et a
puni Je juge”. La séance cst reppor-
tée et George Baker retourne à Har-
Jlem. Il est devenu Father Divine, re-
çoit le soutien financier de milliers de
Noirs et fonde sa grande organisation,
le Royaume mondial de }a Paix.
Evangélisie, âme charitable, hom-
me d'affaire ou escroc intelligent? Tous
Mother Divine l'accompagne désor-
ces Cpithètes lui sont attribués. Son or-
ganisation prospère en pleine dépres-
sion. J1 s’entoure d’un groupe de disci-
ples qu'il appelle ses anges avec Jes-
quels il contrôle bientôt une puissante
affaire qui s'étend dans 20 Etats. J] 6-
tablit même des succursales au Canada.
en Angleterre, en Australic et en Suisse.
L'omnipotent
Petit — il mesurait cinq pi, 2 pou-
ces — Je crâne rasé devenu complète-
ment chauve, les veux vifs, le sourire
augélique, il est doué d’une constitu-
tion Ctonnamment vigoureuse, “je n’ai
pas de concurrent ct je ne puis en trou-
ver sur terre”, déclare-til. “Je suis
sûr qu'il n’y en a pas dans les cieux”.
I établit son quartier-général à
Philadelphie où il s'installe dans une
grande propriété. Des banquets panta-
gruéliques y sant servis à ses disciples.
avec 20 différentes viandes, 15 pains
divers, 5 salades, six desserts, arrosés
de boissons non alcoolisées en quantité
ilämitée, Tout cela pendant la crise
des années 30. Father Divine devient
vraiment un Dieu pour ses fidèles qui
se chiffrent désormais par millions. On
l'appelle le Doyen de l'univers, le Roi
puissant, lOmnipotent. Sa propriété
de Philadelphie, Father Divine la bap-
tise le Siège central du monde.
Il dénonce la ségrégation raciale
mais prêche en même temps la paix en-
tre les races blanche et noire. Il de-
mande à «es fidèles de respecter Jes
Blancs. Il leur demande également de
vivre comme des saints, sans boire,
sans fumer, sans rapports sexuels, mê-
me sans argent,
Mother Divine
“Mon paradis suffit” leur dit-il.
“Dieu vous donnera logement, nourri-
ture ct vêtements”. Ses anges lui re-
mettent leurs salaires. Il ne possède
rien lui-même, Toute sa fortune csti-
mée à $10 millions est au nom de
son organisation.
En 1946, il se maric pour Ja deu-
xième fois, épousant dans le plus grand
secret une dactylo canadienne de race
blanche âgée de 21 ans, Mlle Edna
Rose Ritching. Un pasteur baptiste de
Washington les unit. Trois mois plus
tard, le secret est connu. Father Divine
présente alors à ses disciples son épou-
se, Sweet Angel ou Mother Divine.
Il leur dit qu'il est marié seulement de
nom. “Dieu ne se marie pas”, ajoute-t-
il
Mother Divine l'accompagne désor-
mais partout. Elle l'aide à gérer ses
affaires. Leur avocat de Philadelphie,
Me Austin Norris qui a annoncé la mort
de son client a précisé qu'il était ma-
lade depuis un an et que Mother Di-
vine avait pris sa succession,
À un journaliste qui lui avait de-
mandé s’} était vraiment Dieu, Father
Divine répondit: “Je n'ai pas à dire
si je suis Dieu ou non. Des milliers,
des millions de gens m'appellent Dieu.
Il y en a aussi des millions qui m’appel-
lent le diable. Je ne dis pas être Dieu
ou être le démon. Mais je crée le bien
et avec lui je secoue le monde”.
Après Hiroshima, il se déclare l’au-
teur et le contrôleur de l'énergie atomi-
que. C’est à son commandement, dit-il
encore, qu'explose la bombe H.
À 80 ans environ, il paraissait aussi
vigoureux qu'à 30 ans. Une revue à
scandale public, sous le titre “J'ai été
l'un des anges du Père divin”, publie
un article le décrivant comme étant pas-
sionné, s'intéressant tout autant à la
chose corporelle que spirituelle, On lais-
se entendre qu'il a un net penchant
pour le sexe faible et qu’il ne se prive
pas de le satisfaire. Il intente un procès
en diffamation à la revue, déclarant
l’article diffamatoire, portant atteinte à
sa réputation divine et à ses hautes
qualités morales.
Il est mort au siège central du Mon-
de, d’artério-scélérose. Ses funérailles
eurent lieu dimanche. Comme il est de
coutume, son corps fut exposé au pu-
blic dans une maison funéraire de Phi-
Jadelphie.
+
“Mysterium Fidei”
Rome (CCC) —- Paul VI à publié,
samedi malin le 11 septembre, une en-
cyclique sur J'Eucharistie, intitulée
“Mysterinm Fideïi”’.
Dans fintroduction de lencyclique,
Paul VI situe J'Encharistie dans Ja vie
de l'Eglise: “Si Ja sainte liturgie occupe
la première place dans la vie de l'E-
glise, elle à, peut-on dire, son cocur
et son centre dans l'Eucharistic, puis-
que celle-ci est Ha fontaine de vie où
nous trouvons de quoi nous purifier,
nous fortificr, cn sorte que nous ne
vivions plus ponr nous, mais pour Dieu,
et que nous nous unissions centre nous
par le lien si étroit de la charité”.
Ces vérités ont cté mises en relief
par la récente Constitution du Concile
sur la liturgie. On peut espérer que “la
restauration de Ja litrugic produira des
fruits abondants de dévotion eucha-
ristique” et augmentcra Je ravonne-
ment de l'Eglise”,
Si le Fac, poursuit l'eneyclique, se
réjouit de ces progrès, il s'inquiète pour-
tant de certaines opinions qui vont se
répandant, “Parmi les personnes qui
parlent où écrivent de ce mystère très
Saint, il en est de même qui répandent
au sujet des messes privées, du dogme
de la transubstantiation et du eulte eu-
charistique certaines opinions qui trou-
blent les esprits des fidèles: elles cau-
sent une grande confusion d'idées tou-
chant les vérités de la foi comme s'il é-
tait loisible à qui que ce soit de Jaisser
dans l'oubli la doctrine précédemment
définie par l'Eglise ou de l’interpréter
de manière à appauvrir le sens anthen-
tique des termes on énerver Ja force
dûment reconnue aux notions”.
Et Paul VI de citer quelques exem-
piles d'opinions errontes. “I} n’est pas
permis de prôner la messe appelée
“communautaire” de telle sorte qu’on
déprécie la messe privée; ni d’insister
sur l'aspect du signe sacramentel com-
me si la fonction symbolique que nul
ne conteste à la Sainte Eucharistie ex-
primait de façon exhaustive la présen-
ce du Christ dans ce sacrement”. Jl
n'est pas permis de réduire le mystère
de $a transubstantiation à une sorte
de “transignification” et “transignalisa-
tion”. 1} n'est pas non plus permis de
mettre en doute la présence réelle du
Christ dans les hosties consacrées, qui
restent après la célébration de la messe.
De telles opinions sont de nature à
fruster l'espoir attaché à la restaura-
tion de Ia liturgie. Aussi bien le chef de
l'Eglise se doit-il d'intervenir pour é-
clairer les esprits.
La 3
Nouvelle auto
pour Paul VI
Rome (CCC) — Une nouvelle Mer-
cedes “600” à été offerte au Pape par
la maison Daimler Benz. Paul VI a
reçu différentes personnalités dirigean-
tes de la firme allemande en audience
spéciale et a essayé, ensuite, la nouvel-
le voiture dans les jardins de sa rési-
dence d'été,
La voiture est munie de tous les per-
fectionnements modernes, dont un ap-
pareil radio émetteur et récepteur, et
une installation d'air climatisé,
La Mercedes “600” remplace Ja
Mercedes “300” qui a été offerte à Jean
XXIIL. Elle porte déjà la plaque “SCV
1”.
+
Une bible
oecuménique est mise
en chantier
À la suite d'une entente intervenue
entre lAlliance biblique universelle
protestante et Jes Éditions du Cerf (u-
ne maison d'édition dirigée par les Do-
minicains français) on vient de mettre
en chantier la préparation d'une “Bi-
ble oecuménique”. L'ouvrage compor-
tera une traduction et une annotation
nouvelle réalisées en commun par les
exégètes catholiques et protestants de
langue française. Le projet, a-t-on fait
observer, va au devant des
voeux du concile, puisque le schéma
“De Revelatione” qui sera voté à la
quatrième session invite précisément
les catholiques à entreprendre une tra-
duction de la Bible avec les protestants.
D "ÿ
Les aveugles
et les enfants
La presse britannique fait grand état
du fait qu'il y aura à L'Expo 67 des
guides spécialement formés pour dé-
crire aux visiteurs aveugles les merveil-
les de l'Exposition. Même chose en ce
qui concerne les projets de divertisse-
ments pour les enfants.
.
Concélébration de la messe
en pleine mer
Gênes (CCC) — Le transatlantique italien “Raffaelo”, qui vient
de rentrer de New York à Gênes, entrera également dans la chroni-
que du renouveau liturgique.
La première messe concélébrée en pleine mer s’y est déroulée
avec le concours de six prêtres, qui usèrent de trois langues pour
être compris de tous les passagers. Comme le bateau ne dépendait
pas de l'autorité d’un évêque diocésain, la demande fut adressée au
Saint-Siège, qui répondit affirmativement par l'intermédiaire du
Conseil pour l’application de la Constitution conciliaire sur la Litur-
gie.
Cette autorisation vaut désérmais pour toutes les messes dites
à bord du “Raffaelo” et constituera probablement un précédent
pour des cas analogues,
Page 3
L'encyclique ne condamne pas des
hérésies à proprement parler
Rome (CCC) — Dans une note con-
sacrée à l'encyclique Mysterium Fidei
“l'Osservatore Romano” Ccrit que Jes
paroles du Pape s'adressent à tous lex
fils de l'Eglise et qu’elles ne peuvent
être interprétées comme visant Je cler-
gé de telle ou telle nation. “L’encycli-
que, cst-il précisé, ne condamne pas
des hérésies à proprement parler, étant
donné que ceux qui sautiennent Jes
opinions nouvelles n'ont pas expressé-
ment nié Je dogme de Ja présence ré-
elle du Christ dans F'Eucharistie. Bien
plus, le document pontifical prend ac-
te des bonnes intentions de tous ceux
qui cherchent à approfondir l1 connais-
sance du mystère de la Sainte Eucharis-
lice, approuve leur noble désir. mais les
met en garde contre Ie grave danger
auquel Îles nouvelles opinions exposent
la foi”.
La note souligne que “ni linterven-
tion personnelle du Pape, auquel le
Concile à reconnu Je droit divin de
pouvoir toujours exercer librement son
pouvoir plein, supréme et universel sur
l'Eglise; ni les sujet même auquel le
document est consacré, ne doivent sur-
+
Le Synode d'évêques:
prendre, et encore moins apparaître
comme étrangers aux préoccupations
dominantes du Concile lui-méme”.
+ +
_
La pensée du dimanche
XVIe dimanche après la Pentecôte
(26 septembre), aussi fète des
saints Martyrs canadiens
Choisir la dernière place, s'effacer.
Rien de dégradant dans cette humilité.
Ce fut l'attitude du Christ quand ül
accepta la mort sur la crois. Ce fut aus-
si l'attitude de nos saints Martyrs ca-
nadiens qui acceptèrent Ja mort par la
torture qu'on infligeait aux vainens chez
les peuplades indigènes, En préférant
Ja dernière place, par amour pour le
Christ humilié, on mérite, avec lui, la
gloire qui dure.
+
fruit séculaire de Vaticen El
Rome (CCC) — Le Synode d’évê-
ques, écrit “l'Osservatore Romana” de
mercredi, sern un fruit séculaire du
deuxième Concile ovenménique du
Vatican.
Le jaurnal du Vatican précise que
ce Synade d'évêques donne un conte-
nu apostolique et juridique au vote du
Concile sur Ja collégialité.
“Ce Synode formé en majorité d’é-
vêques élus par les Conférences épis-
copales, avec l'approbation du Pape, se-
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page 4
Camp |
intercollégial . .…
(suite de la page 2)
hommes et de Je réaliser à travers les
réalités temporelles dans lesquelles nous
vivons,
Cette mission a ses fondements dans
l'appel du Baptème et de Confirmation
qui font de nous des hommes nouveaux
avec un esprit nouveau, dans l'appel
de l’évêque qui nous veut ses adjoints
dans l'édification du peuple de Dieu,
dans l'appel du milieu dont l'ambiance
est viciée par le mal, dans l'appel des
talents naturels qui sont des charismes
propres aux chefs.
Moyens propres à la J.E.C.
La J.E.C. en poursuivant les mêmes
buts que l'Eglise vise à prendre en
charge toute Ja vie pour la transformer
en profondeur et assurer la présence
agissante de l'Eglise en milieu étu-
diant. Cela veut dire que la J.E.C.
n’est pas une organisation qui aurait
pour but de mettre en oeuvre une acti-
vité déterminée et limitée mais un
mouvement qui a pour objet la vie elle-
même dans toute son ampleur, dans
tous ses aspects. L’Action Catholique
travaille toujours sur une réalité tem-
porelle pour la consacrer: ex. l'amour,
Yargent, les relations humaines, le loi-
sir, la vie politique. C’est cela à la
longue qui conditionne le milieu dans
lequel nous vivons,
Pour remplir sa mission, elle propo-
se une méthode précise et unifiée.
Par cette méthode nous sommes appe-
lés à considérer les situations tempo-
relles telles qu’elles se présentent dans
la réalité, à les confronter avec le plan
de Dieu et à contribuer par une action
concrète à Ja consécration du tempo-
rel: ce sont les étapes Voir-Juger-Agir,
Ce sont les chefs du milieu qui sont
appelés à travailler dans cette forme
d’apostolat car ce sont eux qui façon-
nent je visage du milieu. En travaillant
en équipes ils doivent témoigner de
Y'Amour et être le levain dans la pâte.
Pour que l'action soit davantage apos-
tolique, les chrétiens doivent s'exercer
à une double fidélité: à l'écoute du
monde, de ce qui fait ses forces et ses
faiblesses, être à l’écuute du Message
qui éclaire ces réalités et les crée “d’une
façon plus merveilleuse encore”. Cela
exige aussi que l’action soit constante et
dans la ligne des objectifs qu’on s’est
tracés.
Les Etudiants et la Vie Politique
L'histoire du rhume des foins
Ottawa — Ceux qui souffrent de Ja
fièvre ou rhume des foins apprendront
avec plaisir que le pollen de l’herbe à
poux, principale cause de leur afflic-
tion l'été, a son utilité.
La plus grande partie du pollen qui
cireule dans l'air à la recherche d’une
âme soeur, tombe au sol et s’accumule
“Etant donné leur vocation propre,
c’est le devoir des laics de chercher le
royaume de Dieu en gérant les choses
temporelles et en les ordonnant selon
Dieu” (de Ecclesia, art. 31).
Avec tous les mouvements d'Action
Catholique la J.E.C. plonge littérale-
ment dans les réalités de la vie politique
cette année. Par différentes techniques
(panel, tables-rondes, travail en équi-
pes) les participants au camp ont été
sensibilisés aux réalités de la vie poli-
tique, à Ja façon dont les étudiants en
vivent. Ils ont amorcé la réflexion et
les perspectives d’action. En présentant
les éléments de Voir-Juger-Agir, cette
étape avait pour but de faire réaliser
qu'il est possible d'être apôtre en vi-
vant plus pleinement les réalités tem-
porelles.
Perspectives d'Action
Se regroupant ensuite par équipes de
collège, les jeunes ont esquissé leurs
plans pour l’année. Qu'est-ce qu’on
veut faire? Quels objectifs on poursui-
vrait? Comment allons-nous assurer à
notre milieu une présence davantage
évangélique? . ..
C’est du milieu étudiant, de ses diffi-
cultés, de ses aspirations dont on a
parlé. C’est le Christ qu'on voudrait
rencontrer par tous les moÿens et sa
mentalité qu'on voudrait pouvoir pro-
poset et réaliser,
Voeux
En faisant un retour sur le camp, Îles
participants ont insisté pour que cette
expérience d'un camp inter-collégial
se renouvelle, La confrontation et l’é-
change entre les trois collèges a donné
une dimension plus ecclésiale à nos
préoccupations. “Nous voulons que les
liens que nous venons de créer se soli-
difient par des contacts plus fréquents
et s’unifient davantage en Celui qui
nous envoie.”
Cette expérience d’un camp inter-
collégial aura mis tous les participants
en état de recherche et canalisé toutes
les énergies en vue d’une action da-
vantage fidèle au milieu étudiant, da-
vantage fidèle au message chrétien.
—.
Vient de paraître à
LE CHÊNE
TEMPÊTES
Cinq contes charmants forment ce troisième
volume de la collection pour enfants: ‘’Les quatre
vents”. Madame Andrée Maillet, dont on connaît
le talent sait créer une atmosphère de merveilleux.
Son style, vif, primesautier, donne vie à des person-
nages que les enfants adoreront.
“Ces récits, écrit-elle en guise de présentation,
s’inspirent de textes recueillis par nos folkloristes”.
Dans Le mouton rouge, entre autres, elle met en
scène une famille de la campagne canadienne, très
pauvre, qui subit bien des malheurs. Mais ces habi-
tants avaient un mouton rouge qui était devenu Île
compagnon de jeux des enfants. Le père de famille,
même en temps de famine, avait toujours épargné
le mouton. Celui-ci, reconnaissant, sauva les en-
fants devenus orphelins et laissés tout seuls dans
la forêt. Le récit des aventures du mouton rouge
passionnera les jeunes lecteurs.
Le Chêne des Tempêtes est un petit livre qui
se présente sous couverture cartonnée, avec jaquet-
te en quatre couleurs. Plusieurs jolis dessins illus-
trent le texte de madame Maillet.
En vente dans toutes les librairies et à Fides,
245 est, boulevard Dorchester, Montréal, Canada.
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dans les dossiers de la vie végétale au
cours des siècles. Historiquement, ce
phénomène est très important,
M. LJ. Bassett, de l’Institut de re-
cherches sur les végétaux, ministère
de l'Agriculture du Canada, nous ap-
prend que l'enveloppe externe de la
plupart des grains de pollen, y compris
l'herbe à poux, n’est pas facilement
dissoute. Une abondance de grains ont
été conservés sans avaries dans les
tourbières et les sédiments au cours
des ères géologiques. On peut traiter
chimiquement des grains de pollen ré-
cents de façon qu’il ne reste que l’exi-
ne, couche externe du grain. Cette en-
veloppe externe peut être comparée au
pollen fossile au profit des chercheurs
qui refont l’histoire des végétaux depuis
les temps anciens.
Ceux qui souffrent du rhume des
foins sont les victimes de la nécessité
des plantes à pollen disséminées par le
vent de produire des millions de grains
de plus qu’il n’en faut pour la repro-
duction de la plante. Très peu de pol-
len étant transporté à destination par
l’eau et les insectes, la tâche incombe
au vent. Et les chances que le vent
porte le minuscule grain de pollen
dans le minuscule réceptacle de la
fleur sont très infimes. Les chances
étant contre elle, la plante en émet de
vastes quantités, dont la plupart sont
perdus. C’est ce pollen perdu d’une
variété de plantes, mais principalement
de l'herbe à poux, qui cause le rhume
des foins.
On connaissait peu de chose sur les
types et la distribution du pollen dissé-
miné par le vent au Canada jusqu’en
1950 alors qu’on s’est intéressé à recher-
cher auels types de pollen occasionnent
ces malaises et où ce pollen est le plus
abondant.
On a constaté que la distance par-
courue par le pollen dans Flair dépend de
la nature des grains, de leur lieu d’o-
rigine et du temps qu’il fait lorsque le
pollen entreprend sa mission de fécon-
dation,
Les différentes espèces d’herbe à
poux, grand fléau des victimes de la
fièvre des foins, ont des grains de pol-
len légers qui peuvent voyager 400
milles, à ce que l’on sait, et probable-
ment davantage. La plus grande con-
centration de pollen d’herbe à poux
se trouve dans le sud de Ontario et
du Québec.
Selon M. Bassett, des techniques
géologiques et autres ont permis de
constater que des herbes à poux ont
existé plus au nord en Ontario. Les
terres sans couverture végétale de la
dernière période glaciaire ont appa-
remment offert un habitat convenant
à la migration et à la diffusion des
herbes à poux vers le nord. Plus tard,
lorsque la forêt a envahi la région, les
herbes à poux sont devenues moins
répandues. Ce n’est qu'au cours des
200 dernières années ou environ que les
herbes à poux sont redevenues abon-
dantes. Cette accroissement coïncide
avec l’arrivée récente de l'homme blanc
et l'abattage des arbres en faveur de
l'expansion agricole.
LC ©
Semaine nationale
d'immunisation
du 19 au 25 septembre
Cette semaine est la Semaine Natio-
nale d’Immunisation. Elle est célé-
brée sous les auspices de la Ligue Ca-
nadienne de Santé pour vous rappeler
qu'à moins d’être immunisé, vous n’é-
tes pas à l’abri non plus que votre fa-
mille des ravages de la polio, la di-
phtérie, la coqueluche, la variole, le
tétanos et la tuberculose. Pourquoi
courir un tel risque? Si vous n'êtes pas
immunisé, mettez-vous en rapport dès
aujourd’hui avec votre médecin ou avec
le service de santé de votre localité,
+ # +
Avez-vous jamais songé à ce que
cela représenterait pour un enfant d’é-
tre invalide durant son enfance, sa
jeunesse et peut-être le restant de ses
jours? Cela pourrait arriver à VOTRE
enfant si vous n'avez pas pris la pré-
caution de faire immuniser votre famil-
le contre les maladies contagieuses. Sui-
vez le conseil de la Ligue Canadienne
de Santé durant cette Semaine Natio-
nale d’Immunisation et SOYEZ AVISE
—SOYEZ IMMUNISE.
# + +
Pourquoi attendre que la maladie
vous frappe? L’immunisation peut vous
protéger.
LA SURVIVANCE
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HUBERT
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“BANG!*?
Le Musée de Beer-Sheba:
Joyau du Neguev
Beer-Sheba: c’est la porte du Ne-
guev d'iraël, par laquelle beaucoup
de touristes passent, sans même pren-
dre le temps de s'arrêter. La plupart ne
savent même pas que dans la belle
mosquée qui s'élève dans le jardin om-
bragé, se trouve un musée; les objets
qui y sont exposés illustrent de façon
vivante et captivante l’histoire de la
ville, du Neguev et des peuples qui
y vécurent.
L'histoire de Beer-Sheba commence
au quatrième millénaire à l’âge chaco-
litique. La région était alors habitée par
un peuple très civilisé et doué pour
l'agriculture, nommé Ghassoulien, d’a-
près Touleilat El Gassoul en Jordanie
où il semble que l'on ait découvert
leur centre principal. Ils travaillèrent Ja
pierre, l'argile, le basalte, le cuivre
et l’ivoire, échangeant leurs produits
avec les peuples de la région de Tibé-
riade, du sud-est du Neguev, et de
Nubie d’où provenaient la plupart des
matériaux bruts.
Les peuples préhistoriques de Beer-
Sheba habitèrent dans des chambres
sous-terraines de forme ovale, soute-
nues par des piliers et reliées entre
elles par des passages creusés à cinq
pieds sous terre. Si l’on se fie aux sta-
tuettes découvertes, les hommes étaient
grands et sveltes, aux membres élan-
cés, aux visages triangulaires et longs,
aux nez minces, aquilins et racés, le
type même d’une race aristocratique.
Quand, pourquoi et comment ils dis-
parurent subitement est un mystère qui
n’a pas encore été éclairci, Mille an-
nées de désolation suivirent leur ané-
antissement ou leur exode et la terre
qu’ils avaient travaillée se transforma en
désert fréquenté par les nomades.
Puis apparurent les Canaanistes de
race forte et vigoureuse, qui, d’après
les innombrables poteries découvertes,
cultivèrent activement toute la région.
Beer-Sheba qui possédait les puits les
plus abondants de la région, redevint
un carefour et un centre important,
Vers 1900 avant J.-C. Abraham
passa par là et s’y installa; lui et ses
descendants y vécurent de nombreuses
années. C’est lui qui nomma la ville:
“Ville du Serment” en souvenir de la
ratification du traité de paix au sujet
du partage des eaux signé avec Abime-
leh roi de Gerar. Puis Je patriarche plan-
ta un tamaris. C’est à Beer-Sheba que
Dieu apparut à Isaac qui construisit
un autel sur ce lieu sacré. Et on re-
trouve dans la Bible une autre histoire
de conflit et de traité de paix au sujet
du partage des eaux, de nouveau avec
un roi nommé Abimeleh de Gerar,
peut-être le successeur du roi précé-
dent. Et récemment encore, on parla
dans les journaux de dissensions parmi
les Bédouins au sujet du partage des
eaux, et des “sulkhas” (traités de paix).
Le musée de Beer-Sheba possède une
collection de poteries, des vases en ter-
re cuite grossièrement travaillés comme
ceux qu'utilisèrent les patriarches. Les
grandes routes parcourues par les cara-
vanes longèrent la côte ou la rive est
du Jourdain, c’est pourquoi les pote-
ries fines de Mésopotamie ou d'Egypte
atteignirent rarement Beer-Sheba.
On retrouve encore le nom de Beer-
Sheba dans la Bible, mais ce sera pour-
tant la dernière fois, lorsque le peuple
juif revint de Babylone; Beer-Sheba se
trouva alors à la frontière sud d’un pays
JESUS APPELLE
chez
Jeune fille...
-VEUX-TU
aimer et servir le Christ
dans la personne des
enfants, des malades, des vieillards
LES FILLES DE JESUS? ..…
Pour plus de détails, remplis la formule suivante et adresse-là à:
R. Soeur Directrice des Vocations,
9040 - 84e avenue, Edmonton, Alberta.
je désire recevoir plus d'information sur la Congrégation des
SUS,
Adresse ins set a
Filles ‘de
PP
très restreint. On suppose cependant
que la ville reprit de l'importance à
l'époque des Hasmonéens, et ensuite
lorsque le Neguev fut systématique-
ment cultivé par des peuples qui l’oc-
cupèrent successivement: les Naba-
téens, les Romains et les Byzantins,
De l’époque des Romains, bien que
la ville fut florissante et riche car elle
était la capitale de la Palestine du sud,
on ma presque rien retrouvé. De l'é-
poque byzantine, on a retrouvé une
merveilleuse mosaique représentant
une paire de babouches très joliment
décorées. Elles marquaient peut-être
l'endroit où devait se tenir lévêque
dans la cathédrale byzantine. On a éga-
lement retrouvé quelques beaux verres
mais on doute qu'ils fussent fabriqués
localement.
En 634, les Arabes conquirent le
pays; ils utilisèrent d’autres routes
commerciales et abandonnèrent la rou-
te de Eilat à Beer-Sheba; les habitants
quittèrent Ja ville, les fermiers quittè-
rent leurs champs; les sables envahirent
la région, recouvrirent les cultures; le
désert reconquit le Neguev qui ne fut
plus fréquenté que par les bandes de
nomades. Beer-Sheba ne fut plus qu’un
relais isolé où les Bédouins firent pous-
ser de maigres récoltes et où venaient
s’abreuver leurs troupeaux.
Il y a soixante ans, les maîtres du
pays se rappelèrent de lexistence de
Beer-Sheba; l'endroit était tout indi-
qué pour y construire une gare sur la
ligne de chemin de fer de Hejaz; de là
on pourrait également mieux surveiller
les tribus de Bédouins. On fit venir
des ingénieurs allemands pour tracer
les plans de la nouvelle ville et en sur-
veiller la construction. On construisit
ùne très belle mosquée selon les tradi-
tions, et tout près les bureaux de l’ad-
ministration et la résidence du gouver-
neur. Le long de belles avenues entre-
coupées de rues bien droites, les nou-
veaux habitants de la ville construisi-
rent des maisons à un étage, entourées
de jolis jardins. Hélas, ils utilisèrent
probablement les derniers vestiges des
pierres romaines et byzantines. Et de
toute la beauté et de la richesse de
l'ancienne ville, il ne reste que quel-
ques pièces cassées conservées dans
le musée.
Le musée de Beer-Sheba possède un
album de photographies uniques, sou-
vemr de la ville à l’époque de la domi-
nation turque, qui fut gracieusement
offert par Belge Pacha premier com-
missaire du district de 1906 à 1916
au consul d'Israël en Turquie en 1952.
On y voit d’abord des photos de ma-
gnifiques “fantasia”, puis des vues de
l'inauguration de la mosquée avec dra-
peaut et bannières, le mufti et les no-
tables, les habitants de la ville, une
garde d’honneur militaire, encerclés
par une ligne serrée de cavaliers en
tenue d’apparat. Puis on voit l’école
pour garçons bédouins; les enfants sont
vêtus comme leurs aînés de robes flot-
tantes et de capes, un cercle tressé de
poils de chèvre serrant leurs “kefiah”
genre de voile qu'ils portent sur la té-
te; ils tiennent dans leurs mains un
Coran et entourent un jeune instituteur
élégamment vêtu d’une redingote bien
coupée et coiffé d’un trabouche; puis
on voit un groupe d'Européens, faisant
partie probablement d'une mission
allemande en visite chez un cheiïk,
Pour terminer la visite à Beer-Sheba,
on peut monter sur le minaret d’où
on a une vue grandiose de la ville s’é-
talant entre les collines de Judée et
le Neguev, parsemée de coins de ver-
dure, entourés par les sables du dé-
sert et étincelante sous le soleil écla-
tant d'Israël.
+
Péril jaune
La population la plus importante du
monde, soit celle de la Chine commu-
niste, croit à un rythme effarant. En 14
ans, elle est passée de 500 millions à
700 millions d'habitants.
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Mercredi le 22 septembre 1945
PREVENEZ LA ROUGEOLE !
Toronto — Faites vacciner vos en-
fants contre la rougeole! C’est le con-
seil que donnent deux articles publiés
dans le numéro d'août de la revue
“Health”, organe officiel de la Ligue
Canadienne de Santé.
Les deux articles, écrits par le Dr
Hugh R. Brodie, de Montréal et le Dr
Crawford Anglin de Toronto, soulignent
le fait que la rougeole n'est pas une
maladie bénigne comme Je croient
beaucoup de gens et qu'il faut faire
usage du nouveau vaccin qui a été mis
au point,
Le Dr Brodie déclare que la rou-
geole peut avoir une complication
qu’on appelle encéphalite. Celle-ci peut
causer la mort ou laisser chez l'enfant
des dommages cérébraux graves et
permanents.
Le Dr Anglin écrit que la rougeole
est fréquemment associée à des compli-
cations de l'oreille moyenne, de l'ap-
pareil respiratoire et du système ner-
veux.
H déclare que de 1954 à 1963, soit
une période de 10 ans, 1250 cas de rou-
geole furent admis à l'Hôpital des
Enfants Malades de Toronto et que,
parmi ceux-ci, 94 furent atteints d’en-
céphalite à la suite de la rougeole. L’ex-
périence de cet hôpital, en ce qui con-
cerne l’encéphalite dûe à la rougeole
est similaire à celle des hôpitaux d’en-
fants des autres viles, à savoir que 10%
de ces enfants meurent et que 30% gar-
dent des séquelles graves, comme un
affaiblissement de l'intelligence ou des
troubles convulsifs.
Dr Anglin ajoute que la profession
médicale a la responsabilité, soit par
contact direct avec les malades soit
en coopération avec la presse, la radio
et la télévision, d'informer les Cana-
diens qu’il existe un vaccin inoffensif
et extrêmement efficace pour prévenir
la rougeole chez les enfants et que
les parents à leur tour ont la responsa-
+
bilité de s'assurer que les enfant; -e.
çoivent Je vaccin.
Le Dr Brodie commente: “Etant Gon.
né que depuis 1961, au Canada comme
aux Etats-Unis, la rougeole a remplacé
la polio comme étant la maladie la plus
meurtrière des maladies contagieuses
de l'enfance, il semble que cette forme
de vaccination devrait maintenant p-en.
dre place parmi les mesures de santé
publique utilisées de façon rontinière
pour le traitement de notre ponula.
tion.” l
Ces articles sont publiés comme fai.
sant partie intégrale du programme
d’information de la Semaine Nationale
d’Immunisation, qui est célébrée du
19 au 25 septembre, sous les auspices
de la Ligue Canadienne de Santé, à.
vec Ja coopération des Service; de
Santé Publique.
La Semaine Nationale d'Imnunisa.
tion, organisée pour la première fois
- par Ja Ligue en 1943, à mené dass Je
passé des campagnes d'éducation effi.
caces contre la dipthtérie, la s5que-
luche, le tétanos, la polio et la varivle.
La Ligue conseille aux parents de con.
sulter leur médecin de famille afin
qu’il les conseille sur le moyen de pro.
téger leurs enfants contre la rougecie.
Il ne faut pas confondre la :ougeole
avec la rubéole, qui est une -naladie
beaucoup plus bénigne.
Au cours d'une période de !1 ans,
de 1953 à 1964, les décès causés par
cette maladie au Canada atteignent un
total de 1,268 avec une moyenne an-
nuelle de 53 à 117. En 1964, le 20m-
bre de morts causées par la rongeile &
tait de 58,
Environ 50,000 cas de rouxeol: sont
signalés annuellement mais on e:time
qu'environ un cas sur dix seulement
est signalé et que 95% des gens con-
tractent la rougeole avant d'athsindre
Jâge adulte.
,
Un prêtre qui revient de loin
Saigon (CCC) — Le Père Joseph
Curien, des Missions Etrangères de
Paris, l’a échappé belle. Il se trouvait
dans un village à quatre kilomètres de
Duc Do, qui a été tout récemment le
théâtre de violents combats. Tout a
été bombardé alentour, comme zone
présumée Viet Cong, par l'aviation a-
méricaine. Tout le village a été détruit
et le prêtre a reçu les débris de son
presbytère sur le dos. C'est presque mi-
raculeux, car il aurait pu y laisser la
vie d’après le récit dramatique qu'il a
fait à Saigon. Son église n’a pas été é-
pargnée mais il a pu retirer des dé-
combres un ciboire transpercé par la
+
mitraille. Il a profité d’une acalmis pour
s'enfuir avec ses gens, tout au moins
ceux qui n'avaient pas été tués ou bles-
sés. En cours de route, — véritable
chemin de croix, —- il eut À administrer
des soldats catholiques, de faire même
un baptême et de distribuer les hosties
que contenait encore le ciboire. Après
un bref séjour dans les environs de
Pleiku et à Kontum, il est arrivé par
avion à Saigon, où il a pu raconter son
histoire. Vraiment on sent que La Pro-
vidence est souvent avec les prêtres
vietnamiens qui ne veulent pas ‘iéser-
ter tant qu’ils ont charge d'âme:
,
Les portes de la basilique vaticane
Rome (CCC) — Le deuxième bat-
tant de la porte de bronze d’une des
cinq entrées de la basilique vaticane a
été mis en place. L'autre battant avait
été installé quelques jours auparavant.
Réalisée par le sculpteur Venanzio Cro-
cetti, cette porte s’appellera des “sacre-
ments” étant donné que les bas-reliefs
qui la décorent symbolisent les sacre-
ments.
Cette porte sera inaugurée pendant Ja
prochaine session du Concile. Elle fer-
me l'entrée située entre la Porte Sainte,
qui est murée en temps ordinaires et
n'est ouverte que pendant les Années
jubilaires, et la Porte centrale réalisée
par Filarete au XVIème siècle.
Par l'installation de cette nouvelle
porte, trois des cinq entrées de St-Pier-
re se trouvent munies de battants en
bronze. La dernière porte mise eu place
est celle que l'on appelle la “Porte de
la mort”, qui a été réalisée par le seul-
pteur G. Manzu. Les bas-reliefs qui dé-
corent cette porte représentent =0tam-
ment la mort de Jean XXIIL.
C’est en partie avec un legs de Mgr
Georges de Bavière, qui fut chanoine
de St-Pierre il y a une trentaine d'an-
nées, qu'ont été exécutées les deux por-
tes dont la basilique vient d'être unie.
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Mercredi le 22 septembre 1965
le courrier de Lucie
Où le dialogue s'impose .. ,
Bien chère Lucie,
Je vous félicite pour la fa
vous avez répondu aux d
sultée à ce jour.
| Je vous arrive moi aussi avec mon problè é
vous pourrez mettre un peu de baume FF D +
Je suis une mère de trois enfants. Les deux plus âgés ne
nous ont jamais donné beaucoup de troubles à mon mar: et à
moi mais voici que le dernier fait exception: à l’âge de 10 ans, il
est grossier et mal élevé, Mon mari est un homme qui ne souffre
pas la réplique, Jamais il n’a accepté de discuter un ordre. Dieu
sait que nous l’aimons autant que les autres. Même je dois dire
que nous l'avons gôté plus que les autres: nous lui passons
souvent des choses qu'il sait ne pas être correctes, nous faisons
semblant de ne pas voir ce qu'il a fait,
Que me conseïllez-vous? Devrais-je inviter mon mari à
discuter davantage avec notre fils? Avons-nous raison de lui
laisser des chances?
çon bien logique selon laquelle
eux Correspondants qui vous ont con-
Vonnette
Ma chère Vonnette,
En relisant votre lettre, je me suis demandé ce que vous atten-
diez de moi; que je réprimande votre enfant tout en sanctionnant
vos passe-droits à son égard? Non pas!
La base de votre problème me semble être le mangue de dialo-
eue entre vous et votre mari, Avant d'inviter ee dernier à diseuter
davantage avec votre fils, que ne l’invitez-vons à jaser sérieusement
avec vous, d'abord. Vous savez, l'éducation des enfants ea se fait à
deux et ça se prépare!
Vos deux plus âgés ne vous ont pas occasionné trop de trou-
bles, dites-vous? C'est tant mieux, mais ce pourrait bien u'être que
temporaire! Votre “petit dernier” lui, peut-être parce qu'il est un
peu plus dégourdi, se montre grossier et mal élevé... Mais s'il en
est ainsi n'est-ce pas votre faute? N'est-ce pas vous ot votre mari
qui l'avez élevé? d.
Dans une famille, chaque enfant représente une entité propre:
chacun a son caractère, ses goûts, sa personnalité. C'est aux parents
qu'il incombe d'en tenir compte dans l'élaboration de la vie familiale.
Car une préparation s'impose là tout autant que dans n importe
quelle autre activité humaine. La cellule familiale dont être régie
par les parents, père et mére, apres consultation et confrontation des
idées; cela implique une participation active des deux conjoints et
un dialogue constant entre les deux. ; : |
1 vous fant au plus tôt, chère Vonnette, établir ce dialogue
avec votre époux. Cela pourra vous aider, entre autre chose, : fui
rappeler qu’il n’est pas dans l’armée et que Ro . ne
enfants, vous n'êtes pas 565 subalternes. Hra bien des . ne
ordre ça peut se discuter. Remarquez bien, toutefois, que cela n'ex
pas une discipline ferme quand il est nécessaire. nr
Profitez d’une occasion propice pour discuter avec vo Le His,
vous et votre mari; faites-lui comprendre, doucement mais ferme-
ment, ce que vous attendez de sa conduite Me - jus
‘Enfin, cessez dès aujourd’hui de lui aceorc et nes a nee
ST
enfants tout autant qu'à votre ‘petl nier” lui-même. Certes,
M sadilles, mais certainement
peut fermer les yeux sur quelques DESSA ee
; “Jui ser souvent des choses qu’il sait ne pas € u
. ee ne j'aimerais bien avoir encore de vos nouvelles d'iei
{ q , Ds NO p D Ÿ É
mel nues n101S savoir Sl les choses tournent un eu Û
in à i Î j'ai avec une amie
our mettre fin à une discussion que J vec <
us quelque temps, jen que ou Es .
i s tôt possible. Voici de quoi 1 e, C
te . escalier, qui doit être devant 1 autre, l’homme
emme? | -
ar Gabrielle de Falher
en montant la femme précède son csconte
ce soit l’homme qui la précède. ie que ?
de prévention: pour protéger la fem-
ces messieurs sont tOWJOuTs
L'usage veut que ..
et en descendant Pécaie
i i ratique
Une simple question p de]
me en cas de chute. Vous voyez €omme
galants . ..
ss
On adresse son envoi comme suit:
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Edmonton, Aïberta. |
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de professeurs aux niveaux de l'ensei-
gnement secondaire, de l’école normale
MORINVILLE
Le 15 courant décédait à l'Hôpital
Général d’Edmonton, après une pénible
maladie de plusieurs mois, Soeur Ma-
rie St-Philias, fj. La défunte Jaisse
dans le deuil sa bonne maman, Mme
Emma Lampron de Montréal; quatre
soeurs: Soeur Alice-Emma des Soeurs
de la Providence, Oakland, Californie,
Soeur Marie Henri-Bernard, M.O. de
Isle de Chêne, Manitoba; Mme Ethel
Morin et Mme Jean-Guy Langlois de
Montréal; trois frères: MM. Edgar
Lampron de Nicolet, P.Q. Gérard et
Paul, de Montréal.
Soeur Marie St-Philias avait con-
sacré 33 ans de sa vie religieuse à
l'Ouest canadien dont 19 à Morinville
comme éducatrice et puis supérieure de
1958 à 1964. Jeune religieuse elle fut
désignée à sa première ohbédience en
Alberta -— pour la Mission du Lac-la-
Biche où elle travailla dans des condi-
tions défavorables pendant dix ans. “Là,
elle fut une vraie missionnaire; elle fut
joyeuse, elle fut bonne”. Et c'est le
témoignage que peuvent lui rendre tou-
tes celles qui vécurent avec elle, Lui
qui à promis de récompenser un verre
d'eau donné en Son Nom, quelle pla-
ce ne réserve-t-il pas à l'âme qui a tout
denné pour le servir!
Les funérailles eurent lieu samedi, le
18, à dix heures, au milicu d’une Jarge
assistance de prêtres, de religieuses et
d'amis. Soixante-deux Filles de Jésus,
des Révérendes Soeurs Grises, de la
Providence, de ax Miséricorde for-
maïent un cortège impressionnant, Le
Révérend Père Desgagné, Curé, pré-
sidait assisté de M. l'abbé Denis Hé-
bert, curé de St-Thomas d’Edmonton
comme diacre, et de M. l'abbé Tellier,
curé de Picardville, comme sous-dia-
cre. Au choeur on remarquait M. l'abbé
Fernand Croteau, Vicaire-général du
diocèse de St-Paul; les RR. PP. J, Bideau
ct Blackburn, O.M.I, M. Pabbé Ricard
curé de Vimy; M. l'abbé Martineau,
curé de Plamondon; M. l'abbé Morin,
de St-Paul; M. l'abbé Bois de Vimy:;
les RR. PP. Lavoie et Bouret, C.SsR.
de Morinville.
Les porteurs étaient des anciens élè-
ves de la défunte, MM. Henri Chalifoux
Jean-Louis Champagne, Marcel Labon-
té, Maurice Riopel, Léon Schayes, A-
dolphe Boissonneault.
A Ja fin de la Messe, un dernier
chant de joie symbolisant bien les sen-
timents de l’âme qui “rencontre son
Créateur et Père:
“J'étais dans la joie, alléluia!
Quand je suis partie pour la Maison du
Seigneur”.
R.LP.
Les Filles de Jésus désirent remercier
tous ceux et celles qui ont offert leurs
condoléances, qui ont payé des hono-
raires de messes. Un Merci tout spé-
cial aux Révérendes Soeurs Grises
de l'Hôpital Général, aux Révérends
Pères Rédemptoristes de Morinville.
Le R.P. Daniel Lavoie, prêtre-assis-
tant dans notre paroisse, est revenu
d’une vacance dans l'Est. Nous som-
mes très heureux de le revoir parmi
sen ce
© ABRAHAM
Vient de paraître à
Dans la collection ”’Les albums de MArc-en-ciel”
EE 0
LA SURVIVANCE
Les grillons domestiques
Ottawa — Les grillons pénètrent dans
les demeures et les autres bâtiments
où ils peuvent se nourrir de divers
produits et causer des ennuis par leur
grésillement monotone, particulière-
ment Ja nuit. Ils possèdent de longues
antennes et leurs pattes d’arrière sont
très développées pour le saut. Le gril-
Jon domestique, comme celui des
champs, se nourrit de presque n'im-
porte quelle substance organique et il
peut causer beaucoup de dommages
aux textiles.
Voici quelques renseignements sur
les différentes espèces de grillons et
les moyens de s’en débarrasser, sil y
a lieu. Ces renseignements vous sont
fournis pur M. C. Craham MacNay, de
la Direction de la recherche au minis-
tère de l'Agriculture du Canada,
Le grillon domestique, qui a été a-
mené d'Europe en Amérique Jong-
temps déjà, est maintenant très répan-
du et il infeste fréquemment les de-
meures. De couleur brun jaunâtre et
ayant environ trois quarts de pouce de
longueur, il reste habituellement ca-
ché durant le jour en des endroits
chauds. Durant la belle saison, il peut
vivre à l'extérieur, habituellement dans
des déchets organiques comme il s’en
trouve dans les dépotoirs. En automne
il pénètre à l’intérieur ct, les conditions
étant favorables, il peut même se repro-
duire en hiver, II pond ses oeufs indi-
viduellement dans des fentes ou des fis-
sures sombres, derrière les plinthes et
parmi les déchets. Le développement
de l'oeuf jusqu’à l'état adulte est lent
et il ne se produit qu'une génération
par année,
Le grillon des champs est un insecte
robuste et actif de 2/3 à % de pouce
de longueur. C'est un parasite des
grandes cultures mais il pénètre dans
les demeures à l’automne et il s'atta-
que souvent aux vêtements. Les sau-
terelles de cave ou criquets du cha-
meau se complaisent dans des endroits
sombres ct humides tels que les soubas-
sements; ils sont brun pâle, ont le dos
voûté et se nourrissent de matières or-
ganiques.
Durant a saison froide, les infesta-
tions de grillons dans les hâtiments
peuvent être réprimées par l’applica-
tion à l'intérieur de l'un des insectici-
des rémanents ordinaires. Toutefois,
tard l'été ou en automne, lorsque se
produit ordinairement J'invasion des
nous,
Dimanche, aux trois messes, les pa-
roissiens ont eu le plaisir d'entendre un
Père missionnaire du Congo leur parler
des besoins des missions dans ce pays
africain où plusieurs centaines de mis-
sionnaires ont été masacrés sans pitié
par les rebelles congolais. Puissions-
nous réaliser la grande misère matériel-
le et spirituelle des pays de mission et
contribuer par nos prières et nos au-
mônes généreuses au Règne de Dieu.
C'est la responsabilité de chacun —
c’est une obligation poul nous qui avons
tant reçu de ln bonne Providence.
‘
e mossusnse
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La.Caisse populaire St-Louis de Bon-
nyville, Alberta demande application
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rences exigées. .
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qu’au 24 sept. 1965.
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Intérieur — Les pulvérisations à base
de pyrèthre utilisées pour réprimer les
mouches domestiques peuvent au con-
‘tact faire mourir les grillons, mais les
insecticides rémanent ordinaires d’usa-
ge ménager ont une action plus dura-
ble. Les poudres insecticides d'usage
ménager sont également efficaces et
moins dangereuses quand il y a risque
de feu, dans le voisinage des fournai-
ses, des réchauds au gaz ou d'autre
appareil du genre. Appliquer les insec-
ticides dans les fentes, les fissures et
autres cachettes.
Extérieur — Poudrer les superficies
qui entourent le bâtiment avec: du
chlordane à 5 p. 100 du DDT à 10
p. 100; du lindane à 1 p. 100, ou du
malatihion à 5 p. 100. On peut aussi
pulvériser les arbustes et Je sol avec
une émulsion de poudre mouillable de
DDT, de lindane, de malathion ou du
diazinon à a concentration de 1 p.
VIMY
Les classes ont repris et nos enfants,
du moins certains, ont recommencé à
voyager. I y a 11 élèves de Vimy à
école vocationnelle de Westlock. Ils
voyagent fous par autobus. Trois de
nos garçons fréquentent le collège St.
Anthony's à Edmonton. Ce sont Laurier
Fortier, Bobby Bernard ct Bobby Zan-
dunayski.
&
Chez nos filles, quatre sont à l’univer-
sité de l’Alberta à Edmonton, Ce sont
Madeleine et Lucienne Landry, Irène
Gagnier et Olga Marchak. Mile Jonnne
Séguin est au Couvent N.-Dame de
Morinville tandis que Mlle Marie-Ai-
mée Zandunayski est à la Maison F.C.].
d'Edmonton.
Nos sympathies à Mme Henri Bernard
à l'occasion du décès de son père M.
Mike Derko, anciennement de Vimy.
Nous apprenons que M. Denis Landry
devra passer quelques jours à l'hôpital
Immaculata de Westlock.
7 CLUNY
M. Willie Dubois est revenu chez
lui après un séjour d'une semaine à
Yhôpital. Sont présentement à l'hôpital,
Mme Ch. Robson et Mme Peter Ries.
M. et Mme Gérard Beaudin sont heu-
reux d'annoncer les fiançailles de leur
file Léona à M. Roy Shawl de Glei-
chen, Le mariage aura lieu le 16 octo-
bre prochain.
Les dames du CWL ont tenu leur
assemblée jeudi le 18 au sous-sol de
l'église. Cinq religieuses de la Provi-
dence étaient présentes ainsi qu’une
visiteuse, Mme Alice Poirier. Le Révé-
rend Père Goutier exhorta les dames
présentes à donner le bon exemple et
aider à l'intégration des gens de la ré-
serve et des alentours. Il nous rappela
que c'est là de l’oecuménisme tel qu’on
le recommande au Concile. L'assemblée
se termina par un délicieux goûter.
Mlle Lilianne Laprise était en visi-
te chez elle pour quatre jours; elle su.t
actuellement un cours d’infirmière spé-
cialisée à l'hôpital des retardés à Red
Deer. Nous lui souhaitons bonne chan-
ce ,
Les familles Corbie] ont appris que
leur tante, Madame Tessier résidante à
la maison Lacombe de Midnapore, a
subi une attaque cardiaque tout récem-
ment. Nous espérons qu’elle se réta-
blit très vite de cette attaque.
Nos fermiers sont très inquiets au
sujet des récoltes. Après tant de pluie,
on nous prédit encore des orages et du
temps plus ou moins froid,
Mme Dora Simonin est allée prêter
main-forte à sa fille Blanche, 4 Cal-
gary, pour tout l'hiver. Elle s’occupera
surtout de [a garde des enfants pen-
dant que sa fille travaille,
M. et Mme Fortunat Simard sont re-
venus d’un récent voyage dans l'Est et
aux Etats-Unis. Ils sont demeurés deux
mois à visiter leurs parents à Matane,
Farnham, St-Jean, Québec et Montréal.
Ils ont aussi séjourné durant une se-
maine chez leur fille Jeannette à Toron-
to. Ils étaient enchantés de leur voyage
et des belles choses qu'ils ont vues, par-
mi lesquelles le site de l'Exposition
Universelle de 1967 à Montréal.
LAFOND
M. et Mme Alphonse Malo, M. et
Mme Argé Gagné et M. et Mme Léo-
pold Bergeron ont fêté leurs Noces
d'Argent au cours de l'été dernier. A
l’occasion de chaque fête, il y eut de
belles réceptions et réunions de famil-
le, rehaussées par la présence de voi-
sins et amis pour la veillée.
Il y eut aussi des mariages, M. Alla-
din Foisy et Mlle Paulette Marcoux se
sont unis à St-Edouard. Ils demeurent
maintenant dans notre paroisse. Mlle
Marie-Ange Malo a uni sa destinte à
M. Steve Krankowski. Ce couple de-
meure maintenant à Ashmont. Mlle
Denise Desaulniers et M. Aurèle Jean,
tous deux de cette paroisse. Ils demeu-
reront encore parmi nous.
Les classes sont recommencées, et
cette année notre école compte neuf
classes. C'est Soeur Marie-Yvette (La-
combe) qui en est la principale. Notre
nouvelle classe a pour maîtresse Soeur
Marie-Yvette (Routhier): elle enseigne
au grade 5.
Le 5 septembre, au gymnase de l’é-
cole, il y eut une soirée-surprise en
Phonneur de M. le curé Lucien Tellier
qui vient d’être permuté à Picardville.
Les élèves de l'école y ont chanté et des
adresses furent lues. M. Lionel Gagné
lut l'adresse française et M. Robert
Tomlinson en Jlut une autre en anglais.
La petite Pauline Lafrenière présenta
une bourse, cadeau de Ja paroisse. M.
Z. Robinson présenta un autre cadeau,
don du club “Happy Hoppers”. M. le
curé fut bien surpris. Malgré l'émotion
qui létreignait, il s’adressa une der-
nière fois à ses “anciens” paroissiens.
Un délicieux goûter suivit, préparé par
les Dames de Ste-Anne. M. le curé
Tellier quitta la paroisse le 7 septembre.
Nous lui souhaitons tout le succès pos-
sible dans sa nouvelle paroisse.
Le 7 septembre également, M. Je
curé Hervé Tanguay arrivait pour pren-
dre Ja relève. Nous Jui souhaitons la
plus cordiale bienvenue,
Il y à un surcroit d'activités de ce
temps-ci par suite de la reconstruction
du chemin à l’ouest du village. Cela
occasionne beaucoup de va-et-vient.
JOUSSARD
Dimanche le 12 septembre avait lieu
une soirée paroissiale pour exprimer de
façon spéciale nos adieux au Rév.
Père Pinard qui nous a laissés pour al-
ler poursuivre son ministère à Falher
comme vicaire de cette paroisse, Il y
eut un grand nombre de paroissiens
pour venir dire “aurevoir” au père Pi-
nard qui s’est dévoué dans notre parois-
se durant {rois années. Une bourse lui
fut présentée en guise d'appréciation
pour tous les services qu'il nous à ren-
dus. Nous lui souhaitons encore une
fois tout le succès possible dans son
nouvel apostolat.
L
Nous en profitons également pour
souhaiter la plus cordiale bienvenue
à notre nouveau curé, le Révérend Père
D. Dubuque, o.m.i,, qui a commencé
son ministère le 19 septembre dernier.
Nous l'assurons de notre plus entière
collaboration,
M. ct Mme Almer Leblanc sont de
retour d'un voyage à Battleford, Sask.,
où ils ont assisté à la cérémonie des
voeux perpétuels prononcés par leur
fils Eugène, scolastique chez les Oblats
de Marie-Immaculée, '
M. et Mme T, Charrois se sont ren-
page 5
PLAMONDON
Nos coeurs se sont attristés à l’an-
nonce de la mort de Mgr Loranger.
Pendant 19 ans, il avait été notre cu-
ré, et c'est avec grande peine que
nous Flavions vu partir. Sa mémoire,
cependant resta et restera toujours
parmi nous, Durant la période dure des
années trente, il fut pour nous un véri-
table père. I1 avait toujours un bon
mot d'encouragement à nous prodiguer
et c'était certainement une de ses gran-
des qualités de pouvoir consoler Îles
malheureux, lui qui était malade depuis
déjà très longtemps. 1] savait de plus
toujours penser aux autres et s’effacer.
Quelques paroissiens sont allés aux
funérailles le 13, à St-Paul. lei même,
il y eut une messe célébrée à S h 30
p.m., le même jour. Il y eut forte as-
sistance et beaucoup de communions.
Ne l’oublions pas dans nos prières.
R.LP,
Le 4 septembre eut lieu chez Mme
D. Chevigny une réception (grocery
shower) en l'honneur de Mlle Adèle
‘Tremblay d'Edmonton qui épousera
M. Lawrence Buehler également d’'Ed-
monton, petit-fils de Mme Chevignv,
le 29 octobre prochain. Il + avait une
belle assemblée à cette réception où
Mmes Octave et Georges Chevigny é-
taient les hôtesse. La future marite
reçut tout un assortiment de produits
d'épicerie. La soirée se termina par
un succulent goûter. Les deux jeunes
époux seront inslituteurs à notre école
de Plamondon dès lan prochain. Adèle
enseigne actuellement à Edmonton a-
lors que Lawrence est en deuxième an-
née à l'Université, Mile Tremblay est
Ja petite-fille de Mme Alcide Piquetts
qui enseigna ici durant de nombreuses
années, à purtir de 1914. Sa mère aus-
si, Mme Jean ‘Tremblay d'Edmonton fit
ses premières années d'enseignement à
Plamondon, Nous leur souhaitons tous
nos voeux de banheur et de succès.
Il y Cut une autre réception, cette
fois pour honorer Mlle "Tony Hrynik,
dont le mariage aura lieu au cours de
l'automne, Plusieurs dames et demoi-
selles assistèrent et la future mariée re-
çut de nombreux cadeaux, Tous se
sont amusés de bon coeur. Félicitations,
Tony.
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en voyage d’affaires. Ils en ont profité
pour visiter tous leurs parents.
M. et Mme L. Gagnon de Vimy sont
en visite chez M. et Mme E. l'Heureux.
La famille de M. et Mme Alph. La-
marche se réjouissent de la visite
d'Arthur et Alfred Lamarche et leur
famille respective, Tous viennent de
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page 6
LA SURVIVANCE
Mercredi le 22 septembre 1965
Nouveau film
de PON.F.
Le 19 juin 1816, à la jonction des
rivières Rouge et Assiniboine, une très
courte bataille éclata entre les colons
de Lord Selkirk et les métis de l'endroit.
Cette échauffourée de 15 minutes, qui
fit 22 morts et 3 blessés, fut le point
de départ d’une longue lutte judiciaire.
C’est de ces procédures que naquit la
ville de Winnipeg, dont le visionnaire
Selkirk avait toujours rêvé.
Un court métrage dramatique de
l'Office national du film, Lord Selkirk,
illustre cette page assez peu connue de
THistoire du Canada.
En 1511, Selkirk, un lord écossais,
se vit offrir une très grande parcelle
de terre canadienne par la compagnie de
la Baie d'Hudson, à la condition qu’il
y étabiise, dans es dix années sui-
vantes, une colonie agricole d'au moins
1,000 familles. Ces terres mesuraient
quelques 160,000 milles carrés et com-
prenaient ce qui est aujourd'hui la
Saskatchewan, Je Manitoba, le Minne-
sota et le Dakata du nord.
Mais le lord écossais eut à lutter
contre ja Compagnie du Nord-Ouest,
qui n’entendait pas abandonner sans
lutte une étendue de terrain aussi ri-
che en fourrures. Batailles, échauffou-
rées, ardres et contre-ordres, ammenè-
rent Lord Selkirk et la Compagnie du
Nord-Ouest devant les tribunaux cana-
diens. L'affaire traina durant toute Ja
vie de Selkirk qui se ruina physique-
ment et financièrement pour protéger
sa colonie de Ja rivière Rouge:
L'entente dont il avait rêvé ne se
matérialisa que plusieurs années après
sa mort. Mais c’est grâce à la ténacité de
cet homme que l'ouest canadien put &-
tre ouvert à tous.
Ce film de Richard Gilbert met en
vedette l'acteur anglais Robert Eddi-
son dans le rôle de Selkirk, ainsi que
les comédiens canadiens Marigold
Charlesworth, Charles Palmer, Jean
Scheler. John Horton et Gary Files.
>
Cérémonie peu
commune
La traditionnelle première “pelletée
de terre” pour l'inauguration de nou-
velles constructions s’est déroulée ré-
cemment à Edmonton pour marquer le
début des travaux au pavillon de l'Ouest
canadien à l'exposition universelle de
Montréal en 1967. Un fait bien particu-
lier de la cérémonie fut cependant
qu'il n’y avait pas de terre! La cons-
truction étant elle-même à Montréal,
on s’est contenté de coller ensemble
deux planches de bois symboliques.
Participaient à Ja cérémonie, l’hon.
G. Evans du Manitoba, Yhon. W. Gar-
diner de la Saskatchewan ct MM. T.
Sturgess de la Colombie et H. E. Mar-
tin de l'Alberta. Plus tôt dans la jour-
née, Je contrat de construction avait
été adjugé à la firme A.-N. Bail Limi-
ted de Montréal, dont la soumission de
$218,300 avait été la plus basse.
Lorsqu'il sera teminé Fan prochain,
le pavillon des quatres provinces aura
coûté plus d’un million de dollars, Ceci
inclut évidemment tous les exhibits qui
y seront exposés. Le contrat qui vient
d'être signé stipule que la bâtisse de-
vra être complétée dans une proportion
d'au moins 80% dès le milieu de 1966.
Les architectes du projet sont Betson
Stevens et associés de Calgary.
À cette même occasion, les membres
du comité exécutif se sont réunis pour
discuter de différents projets concer-
nant Îles exhibits, le personnel etc. Il
a été proposé qu’un concours soit tenu
parmi les couturicrs de l’ouest pour la
confection d’un costume: distinctif de
tout le personnel du pavillon. On a de
plus décidé de ne recruter ce person-
nel que parmi la population des quatre
provinces concernées; il sera requis ce-
pendant, que tous parlent aussi bien le
français que l'anglais.
À même le pavillon, il y aura un pe-
tit théâtre où l’on projetera des photo-
graphies descriptives de la vie dans
l’ouest; à cette fin, le comité a décidé
d'engager un photographe dont la tà-
che sera justement de recueillir ces
photographies.
680 au cadran
OPERA”
Le dimanche à 4h 30p.m.
Cette semaine:
_ÎL TROVATORE
opéra en 4 actes de
Giuseppe Verdi
Présenté par :
LIM!
©; NORTHWESTERN UTILITIES,
Les tests d’'inteiligence
ont de la valeur
Le titreur du journal a peut-être fait
une erreur et sans doute a-t-il dépassé
la pensée de l’auteur des propos qu’on
citait dans l’article, lorsqu'il a coiffé
les paroles de M. Downey du titre:
“Les tests d'intelligence ne valent pas .
grand-chose”. Si je me permets cette
mise au point, c’est que pareil titre me
parait préjudiciable aux tests psycholo-
giques et qu'il peut susciter un grand
malaise auprès de nombreux parents
qui ont fait confiance à ces instruments
de travail ct chez tous les autres qui
devraient y avoir recours un jour.
Loin de moi l’idée de faire des tests
d'intelligence des instruments magiques
dont Ja valeur serait absolue ct que
l'on pourrait suivre aveuglément. Je
reconnais avec le professeur de J'Uni-
versité de l’Alberta l’inadéquacité des
tests d'intelligence pour apprécier la
capacité de créativité d'un individu;
je reconnais aussi la grande part de cet
élément “créativité” dans les succès
individuels, mais ces faits ne me parais-
sent pas devoir incriminer les tests
d'intelligence utilisés à bon escient et
bien interprétés.
Qu'on relise d’ailleurs les propos de
M. Downey et on y découvrira une cri-
tique beaucoup plus virulente à l’adres-
se des stfuctures d'enseignement qui
ne tiennent pas compte de la valeur
de la créativité, qu’envers Jes tests
d'intelligence
Si les tests d'intelligence ne peuvent
apprécier la dimension créativité de
la personnalité, d’autres moyens sont
offerts au praticien averti qui saura
compléter par ces derniers les rensei-
gnements recueillis par ces tests. Ce
n'est pas parce qu’un instrument ne
parvient pas à épuiser toute la réalité
d'une situation qu’il “ne vaut pas grand
chose”, on pourrait même se demander
si ce n'est pas pour ce motif précis
qu'il pourrait valoir davantage! Que
vaudrait ja pharmacologie si elle était
applicable indistinctement à tous les
tissus du corps humains et le bistouri
du chirurgien s'il devait servir partout
dans les interventions chirurgicales!
Les tests d'intelligence ne sont pas
une panacée, et on ne doit pas vouloir
leur faire dire plus qu'ils ne peuvent
dire mais ils ont leur valeur propre ct
ils demeurent toujours l'instrument en-
core le plus adéquat en vue d'évaluer la
dimension intellectuelle de la person-
nalité,
Psycho
Les programmes
religieux à la T.V.
anglaise
Londres (CCC) -— Vingt-cinq mil-
lions de spectateurs suivent régulière-
ment les programmes religieux de la
T.V. anglaise, a déclaré le Père Agnell
Andrew, bien qu’il n'y ait guère que
cinq millions de fidèles qui assistent
régulièrement aux offices religieux do-
minicaux, Le religieux a conclu que
l'Eglise devait de plus en plus prendre
conscience des possibilités qui lui sont
offertes par les moyens modernes de
communication sociale,
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10010-109ème rue
SURVIVANCE
Tél. 429-4702 . Edmonton, Alberta
par Gisèle Théroux
Le jour, où, pour la première fois,
Paul Desmarteaux a joué le rôle du Cu-
ré Labelle, a été pour ce comédien
Fun des plus beaux jours de sa car-
rière. En effet, ce personnage de l’his-
torique Curé Labelle, admirablement
interprété par Paul Desmarteaux, est
un des plus forts personnages du téléro-
man de Claude-Henri Grignon, Les
Belles Histoires des pays d'en haut.
* I aurait été possible d'écrire l’his-
toire de ce début du siècle, dans les
pays d’en haut, sans parler du Curé La-
belle, ce grand homme qui participa
au développement de cette région du
Québec et qui joua un rôle important
dans le cabinet Mercier comme sous-
ministre de la Colonisation.
— Depuis quand, Paul Desmarteaux,
jouez-vous ce personnage du Curé La-
belle?
— Nous commençons, cette année,
notre dixième saison. Oui, déjà, dix
ans que je personnifie le Curé Labelle,
le plus beau rôle de ma vie.
En nous parlant, Paul Desmarteaux
n'a pas cette voix de stentor qu’il prè-
te au Curé Labelle pour ses colères.
Oh! non, la voix est basse, très calme.
Un détail frappe aussi chez ce comé-
dien: la nostalgie des yeux. Des yeux
bleus qui se posent délicatement sur
son interlocuteur et sur les choses qu'il
regarde. Les yeux, aussi, de tous ceux
qui, par métier, font rire les autres. On
les retrouve, dans la vie, calmes, sou-
vent timides et un peu nostalgiques.
Avant de jouer ec rôle, Paul Desmar-
teaux avait déjà une belle et longue
carrière en marche. Depuis près de
quarante ans, il joue la comédie et
tout le monde connaît cette silhouette
ronde qui a été vue dans tant de spec-
tacles sur la scène et à la télévision. Il
a vraiment participé à la vie artistique
de chez nous et peu de coulisses de thé-
âtre ne lui rappellent quelque souvenir.
If fit aussi partie de la troupe Barry-
Duquesne et a fait des tournées à tra-
vers le Canada et Ja Nouvelle-Angle-
terre.
Au cours de l'entretien, Paul Desmar-
teaux parle avec enthousiasme et admi-
ration de celui qui fut pendant plusieurs
années son secrétaire dans Les Belles
Histoires, le pamplétaire Arthur Buies
si admirablement joué par Paul Dupuis.
— Quel grand comédien et quel
grand ami j'ai trouvé en Jui. Au cours
des répétitions, dès qu’il y avait relà-
che, Paul Dupuis et moi nous partions
nous installer à l’écart et répéter notre
texte. Il m’a donné des conseils qui
Sécurité familiale
Bonne fête!
Dr Louis Aimé Arès, Edmonton
M. Jules R. Bilodeau, Edmonton
M. Ernest C. Chabot, Spirit River
Mme Françoise Gagnon, Bonnyville
M. l'abbé Jules Laberge, Fort Kent
M. Onésime Lepage, Marie Reine
M. Paul G. Piquette, Plamondon
M. l'abbé J. Maurice Antoine Tetu,
St-Paul
M. Bertrand Allard, St-Edouard
M. Albert Guérin, Donnelly
M. Albert Turcotte, Bonnyville
M. Jules Chabot, Marie Reine
M. Albert Ethier, Edmonton
M. Réal C.-B. Lechasseur, Guy
Rév. Père Lesmerises, o.m.i.,
Fort Vermilion
M. Gérard E, Skitch, St-Paul
M. Albert Robertson, Falher
M. l'abbé Louis Viel, Lac La Biche
M. Ernest Guindon, Girouxville
M. Philippe A. Lamoureux, St-Paul
M. Joseph Nadeau, Bonnyville
M. Vilbon P. Vachon, Bonnyville
M. Roger Guindon, Falher
Rév. Père Clément Tourigny, om.
Edmonton
M. Gérard Bugeaud, Falher
Mlle Raymonde Hunerbein,
Sherbrooke, PQ.
M. Léon Joly, St-Paul
Mile Yvonne Lapointe, Edmonton
M. Paul St-Arnaud, Vimy
M. Richard L. Thibault, Falher
Le chapelet
à CHFA
23—Les Dames de Ste-Anne de
Morinville
24—La Famille de M. E.J. Laperle
de Winterburn
25—La Paroisse de l’Immaculée-
Conception d'Edmonton
27—La Famille de M. Gérard
Gaudreault de Falher
28—La Famille de Mme Agnes Le-
duc de Morinville
29—Radio Edmonton Ltée
30—Les Vieillards du Foyer You-
ville de St-Albert
Comité du Chapelet,
Poste CHFA,
10012 -109e rue,
Edmonton, Alberta,
Mon cher Monsieur,
m'ont beaucoup aidé. Dans Ja vie, c’est
un ami précieux et un gentilhomme.
Avec beaucoup de chaleur, Paul Des-
marteaux parle aussi de tous les mem-
bres de l’équipe de ce téléroman qui
s'entendent bien et travaillent dans un
climat très agréable.
— Vous êtes si bien entré dans la
peau de votre personnage, que les té-
léspectateurs vous identifient à lui;
comment avez-vous saisi votre rôle?
— Après mon audition (où, devant
faire une colère, j'ai cassé ma première
pipe de plâtre!) et après l'annonce que
l'on me confiait ce rôle, je me suis ren-
du à Saint-Jérôme où je me suis docu-
menté sur le Curé Labelle; j'ai consul-
té aussi de nombreux ouvrages dans les
bibliothèques,
Paul Desmarteaux a gardé des scènes
qu’il a jouées avec Paul Dupuis dans
Les Belles Histoires, un souvenir vi-
vace. Les téléspectateurs aussi se rap-
pellent ces images nous montrant les
deux hommes unis par une si belle, si
forte, si grande amitié. Les scènes avec
sa mère, également, plaisent au Curé
Labelle; elles ne sont pas assez nom-
breuses à son goût.
— Vous voyez, nous confie-t-il, cet
homme fort, rude, devenir auprès de
sa vieille mère comme un petit gar-
çon . . . Quelle scène attachante!
Ventre redontant en moins, Paul
Desmarteaux est tout aussi sympathique
que le Curé Labelle qu’il joue si bien. Il
mène à Fabreville, où il possède une
coquette maison tout entourée de fleurs,,
une vie heureuse avec une épouse dont
il parle amoureusement. Paul Desmar-
teaux, un comédien de talent, un hom-
me comme il fait bon en rencontrer
au long des jours gris d’un été agoni-
sant.
Récital de
Jean-Pierre Ferland
à Edmonton
Vendredi, 12 novembre
Convocation Hall
Arts Building
Université de
l'Alberta
Ce spectacle est organisé conjointe-
ment par le Ministère des Affaires cul-
turelles de la province de Québec, Ra-
dio-Canada et le cercle Edmonton de
Y'A.C.F.A.
Jean-Pierre. Ferland, né à Montréal
en 1934, restera inconnu du public
jusqu'en 1958 alors que le “casse-cou”
de la chanson sera appelé à devenir le
plus dynamique de nos chansonniers.
1957 — Ferland termine ses études à
l'école des Hautes Etudes Commer-
ciales, Il se destine à la comptabilité.
1! entre à la Société Radio-Canada mais
les chiffres ne semblent pas répondre à
sa nature active. Il devient officier d’as-
signation puis annonceur.
1958 — L'ambiance et l'encourage-
ment de ses camarades l’incitent à ten-
ter sa chance dans la chanson. I1 dé-
bute avec “Les Bozos” où il chante ses
compositions en s’accompagnant à Ja
guitare.
1959 — Apparition au grand public
de la télévision. L'émission Music-Hall
présente une comédie musicale “La
Saint-Paratiste”. Ferland est de la dis-
tribution et touche son grand public.
1960 — Débuts difficiles, mais Jean-
Pierre Ferland adore son métier: Il a
tout pour réussir: ambition, entêtement,
beaucoup de talent et de facilité.
1962 — Concours International de
la Chanson Française à Bruxelles. Fer-
land présente “Feuille de Gui” et rap-
porte le premier prix au Canada. C’est
le premier échelon d’une renommée qui
monte très vite. Ferland quitte Montréal
pour Paris. Le succès l'appelle. Il
prend l'affiche à la Tête de l'Art.
Veuillez trouver ci-inclus mon offrande
de $.................… pour aider au maintien de la récitation
quotidienne du Chapelet à la Radio.
Nom
LULEELCEE ELEC PE EECECECEEEREOP EPP PEEEE SECPE DEEE PP CPENENTENCEPNEE PERRET ES
ACTE RUE te dd nu
CELELELCEE EEE EE ETES EECT EEE CPP PP CP CTP EP CEE PEECET CP ENC EC ECO EDEN PET DEC
The New Interns
Aduites avec réserves.
Américain, 1964, 122 min., Comédie
dramatique réalisée par John Rich a-
vec George Segal, Michael Callan et
Dean Jones.
De nouveaux internes commencent
leur stage dans un grand hôpital amé-
ricain, Le docteur Considine d’un ca-
ractère léger, s'intéresse plus aux infir-
mières qu'à ses études. Le docteur
Worschip et sa jeune femme ne pou-
vant avoir d'enfants, se brouillent mo-
mentanément à J’idée d’en adopter un.
Le docteur Parelli voit son amie per-
dre la raison à la suite d’un viol. Fou
de rage, il tente de se faire justice. Fi-
nalement, il retrouve le coupable sur
la table d'opération, à la suite d’une
bataille de rue. Il tente alors en vain
de Jui sauver la vie.
Le succès commercial du film The
Interns explique l’arrivée sur les é-
crans de son sosie, The New Interns.
La formule utilisée est la même et
permet aux auteurs d’entremêler, a
travers un montage parallèle, drame, co-
médie, suspense et mélo de façon à
satisfaire un peu tous les goûts. L’en-
semble sent toutefois le procédé et
traîne souvent en longueur. George
Segal, un nouveau venu, manifeste un
talent prometteur.
Appréciation morale: Les jeunes mé-
decins font preuve de conscience pro-
fessionnelle. Un dialogue assez cru et
des scènes osées font réserver ce film
aux seuls adultes.
+ + +
The Thrili of it AI
Adultes et adolescents
Américain. 1963. 108 min. Eastman-
color, Comédie réalisée par Norman
Jewison avec Doris Day, James Garner
et Edward Andrews.
Le docteur Boyer et sa femme, Be-
verly, sont invités à dîner chez les
Fraleigh. Au cours du repas, Beverly
est amenée à faire l’éloge d’une marque
réputée de savon, le “Happy Soap”. Le
beau-père de madame Fraleigh, fabri-
quant de cc produit, est tellement im-
pressionné par ce que dit Beverly qu’il
l'engage pour faire ses commerciaux à
la télévision, au salaire de quatre-vingt
mille dollars par année. Le docteur
Boyer trouve qu'avec toute cette his-
toire de télévision il ne voit pratique-
ment plus sa femme. I] use alors d’un
stratagème qui ouvre les yeux de Be-
verly et la ramène à son foyer.
Ce film est céitainement l’une des
bonnes comédies venues d'Hollywood
depuis longtemps. En plus d’un scéna-
rio bien construit, d’une mise en scè-
ne nerveuse et soignée et d’un dialo-
gue pétillant, l’ensemble comporte une
satire fort amusante sur la vie améri-
À CBXT et CBXT-1
Programmes
français
Samedi 25 septembre ;
9 h 30 — Tour de terre — “Le Bathy-
scaphe”: un bateau autonome de plon-
gée avec Lise LaSalle et Jean Besré.
10 h 00 — La Souris verte — Claudia
Lamarche invite les enfants à chanter,
à faire des rondes et de la rythmique.
Aujourd’hui: “Le Coq, la poule et les
poussins”.
10 h 30 — La Rivière du Nord — A-
vec Serge Laprade.
Dimanche 26 septembre
9 h 30 — Les Belles Histoires des pays
d'en haut — Téléroman de Claude-Hen-
ri Grignon. On parle toujours du vol
commis chez l’avare, Séraphin est dé-
sespéré, mais un personnage important
vient Je voir,
10 h 00 — Les Grands de la Chanson
— Mouwloudiji.
10 h 30 — Bras dessus, bras dessous —
La semaine à
Films à l'écran
caine notamment sur la télévision ot
ses commerciaux. Doris Day ÿ est à
son meilleur.
Appréciation morale: Sur Je ton de
la comédie, ce film montre les dan-
gers que comporte, pour l'harmonie
conjugale, le travail de la femme hors
du foyer. Adultes et adolescents.
# + LI
Courage of
Biack Beauty
Pour tous
Américain, 1957, 78 min., Wide vi-
sion, Pathecolor. Conte réalisée par
Harold Schuster avec John Crawford,
Mimi Gibson et John Bryant, |
De retour au ranch paternel après
une année de pensionnat, Bobbr est
fâché de voir que son père n’a pas pen-
sé à son anniversaire. Ponr compen.
ser, celui-ci lui fait don d’un poulain
nouveau-né que l'enfant appelle Black
Beauty, et qu’il élève avec amour, Mais
le caractère ombrageux de l'animal est
bientôt la cause d’un accident qui met
sa vie en danger. Grâce à sa vigueur et
aux soins du vétérinaire, le cheval s’en
tire et Bobby peut de nouveau monter
Black Beauty.
Un tel sujet n’est pas bien neuf au
cinéma et ce n'est pas ce film qui ap-
portera un renouvellement du genre.
D'une construction dramatique assez
artificielle, le scénario ne vas pas très
loin dans la psychologie des personna-
ges malgré sa prétention à poser des
problèmes d'éducation. La couleur est
bonne et les chevaux ont fière allure.
Appréciation morale: Cette oeuvre
met en vedette le courage et la déter-
mination d'un enfant ainsi que son a
mour des animaux. Pour tous.
MINISTÈRE
DES TRAVAUX PUBLICS
DÜ CANADA
SOUMISSIONS
DES SOUMISSIONS CACHETEES,
adressées au Secrétaire, Ministère des
Travaux publics du Canada, pièce b
826, édifice Sir Charles Tupper pro-
menade Riverside, Ottawa 8, et por-
tant Ja mention “SOUMISSION POUR
CONTRAT No 37/65/JE-NA- REGA-
LAGE, DRAINAGE ET REVETE-
MENT D’ASPHALTE, MILLE 2i -
81, ENSEMENCEMENT, MILLE 11
- 31, ET PONTS NUMEROS 1! ET
2, ROUTE JASPER EDMONTON,
PARC NATIONAL DE JASPER (AL-
BERTA})”, seront reçues jusqu'à 3
heures de après-midi (H.A.E.), le
MARDI. 12 OCTOBRE 1965.
On peut se procurer les documents
de soumission sur dépôt de $250.00 sous
forme d’un chèque bancaire VISE éta-
bli au nom du RECEVEUR GENE-
RAL DU CANADA, par l'entremise de:
Bureaux du Ministère des Travaux
publics du Canada, 1110 ouest, rue
Georgia, Vancouver 5, (C.-B.); ain-
si qu’à pièce 414, édifice Public, Cal-
gary, (Alb.); l'ingénieur. régional
(aménagement), case 488, 10225-
100e avenue, Edmonton (AlÏb.}; et
on peut les consulter aux bureaux de
l'ingénieur régional intérimaire (amé-
nagement}), case postale 930, édifice
Fédéral, Banff (AÏb.), Direction du
génie (aménagement), Ministère des
Travaux publics, pièce D-514, édi-
fice Sir Charles Tupper, promenade
Riverside, Ottawa (Ont.), l'ingénieur
régional (aménagement), 201, édi-
fice Fédéral, 269, rue Main, Win--
nipeg 1 (Man.), et “The Heavy
Construction Association of British
Columbia”, 1122, rue Burrard, Van-
couver (C.-B.).
Le dépôt sera remis dès que les do-
cuments seront renvoyés en bon état
dans le mois qui suivra le jour du dé-
cachetage des soumissions.
On ne tiendra compte que des sou-
missions qui seront présentées sur Jes
formules fournies par le Ministère et
qui seront accompagnées du dépôt
spécifié dans les documents de soumis-
sion. |
On r’acceptera pas nécessairement ni
la plus basse ni aucune des soumis-
sions. id,
Robert Fortier, Secrétaire
TEMOIGNAGES
(une émission de Radio-Sacré-Coeur)
(du 27 septembre au 1 octobre 1965)
LUNDI: Dollard Morin, “Famille et loisirs”
MARDI: Jean Genest, S.J., “Une chanson nouvelle toutes les heures.”
MERCREDI: Jean Genest, S.J., “La chanson révèle le mal du siècle.”
JEUDI: Jean Genest, SJ., “Une cure d'air frais.”
VENDREDI: Dollard Morin,
“Loisirs pour moisir ou s'épanouir.”
CHFA-680 -10h.15 a.m.
EE
ORAIRE DE MESSES
Au service des Canadiens français
à Edmonton
IMMACULEE-CONCEPTION : 108A ave et 96e rue —
7h.00 — 9h.00 — 10h.30 — 12h.00 et 5h.00 pm.
SAINT-JOACHIM: 99e avenue et 110e rue —
6h.30 — 8h. — 9h.30 — 11h. — 12h50 — 3h D
SAINT-THOMAS: 8520 -91e rue — .
Dimanche: 8h. — 9h30 — 11h.
Mercredi le 22 septembre 19
Petite histoire du vêtement de nuit
Toronto (PC) --—— Les chemises de
nuit, comme l’ourlet des jupes, ont cu
des hauts et des bas depuis leur pre-
mière apparition, il y a environ 300
ans.
Au Moyen-Age, le vêtement de nuit
était inexistant et, pour dormir, les vê-
tements ordinaires servaient à se gar-
der au chaud. Plus tard, Je costume
strictement conçu pour la nuit, n'était
employé qu'à l’occasion de visites of-
ficielles, mais non pas régulièrement.
Au 16e siècle, les hommes et les
femmes commencèrent à porler une
sorte de chemise de nuit en batiste,
semblable à celle qui était utilisée dans
la journée. D'ordinaire, les chemises
de nuit sentaient bon le parfum, une
nécessité à cette époque où prendre un
bain n'était pas chose courante,
Bonnets
Les messieurs portaient alors des
bonnets de nuit, ordinairement de cou-
Jeur rouge, parfois en velous et si ri-
chement brodés qu’ils constituaient des
objets de valeur devant être légnés par
testament à Ja génération suivante.
Au 17e siècle, les chemises de nuit,
alors chargées de dentelle, étaient de-
venues plus longues que les jnpes, ct
sénéralement confectionnées en toile.
Les femmes voulurent imiter les hom-
mes en se couvrant Ja tête, mais en
choisissant la coiffe plutôt qu'un bon-
net.
En France, les femmes portaient mc-
me une sorte de gilet sous leurs longues
chemises de nuit.
19% siècle
Au 19e siècle, les tours fémirins pour
les heures nocturnes se firent élégants
avec des plissés et volants à l’encolure,
au bas des manches et tout au long
du boutonnage à FPavant, Les coiffes
furent remplacées par des bonnets com-
me ceux des bébés, s'attachant sous
le menton, et également garnis de ru-
chés.
En 1851 le marché offrait pour la
première fois le prèt-à-porter dans la
section des vêtements de nuit, les-
quels étaient encore très chargés en
“arnitures. Les corsages de ces robes
descendant à la cheville, ou chemises
à hauteur du genou, comportaient de
riches broderies.
La soie foulard fit son apparition ct
la légèreté de ce tissu utilisé pour les
vêtements de nuit scandalisait un peu
les aînés qui parlaient d’une époque de
+
dépravation, Les femmes
ne portaient
plus de coifure pour Ja
Re Me nuit, sauf au
L 1 it de mode de se coif-
fer d'un bonnet léger encerclé d'un
plissé,
Aujourd'hui, on offre des modèles du
genre pour cacher les bigoudis le ma-
tin, alors que les ménagères s'affairent
Aux soins domestiques.
Les pyjamas
La mode donna naissance aux pyja-
mas beaucoup plus tard. Les hommes
commencèrent à les utiliser vers 1890,
mais Ja plupart des femmes s'en te-
naient aux longues robes de nuit garnies
de fanfreluches, et le plus souvent en
soie rose, Toutefois, quelques andacieu-
ses jeunes femmes adoptèrent le genre
robe de nuit-pyjama, retenu à la taille
par un ruban en broderie,
Par Ja suite, les robes de nuit devin-
rent de plus en plus diaphanes, et par-
fois confectionnées en soie où en mous-
seline noire. Jusqu'à la première guer-
re mondiale, les femmes préféraient en-
core au pyjama, a robe de nuit à man-
ches longues, en soie où en flanelle
blunches où de couleur. La popularité
du pyjama commença après la uncrre.
Les premiers modèles étaient serrés
aux chevilles ct anx poisnets, pour faire
place ensuite au style tailleur. Les py-
jamas pour hommes et femmes étaient
alors tellement semblables qu'on les
différenciait par le boutonnage à gau-
che ou à droite de Ja veste,
Dans les annces 1930, la nouvelle
conpe en diagonale fut également uti-
lisée pour les robes de nuit ct les tissus
devinrent si transparents que, par mo-
destie, un second vêtement Sajouta au
premier au saut du lit. C'est ce qui don-
na naissance à la mode de l'ensemble
peignoir,
Bonnet de dentelle
An cours des dernières années, les
goûts féminins furent partagés entre la
robe de nuit Jongue, à la hauteur de
cheville, ou selon la concep-
tion au 16e sicele. et d'autre part, les
styles de pyjamas.
courte
Des idées nouvelles sont venues s’a-
jouter aux premières, mais les ancien-
ues reviennent de temps à autre sur la
scène de Li mode. Un couturier new-
vorkais a présenté récemment un ravis-
sant bonnet de dentelle que les clégan-
tes portent Ja nuit pour cacher les rou-
leaux de la mise en plis de leur cheve-
lure,
Après avoir lu l'article qui précède, vous serez plus en
mesure de comprendre l'évolution qui nous à ameués à
cet ensemble de nuit! Il s'agit d'un pyjama de jersey
jaune recouvert d'une
tunique-rajah en mênre tissu que
le bonnet de nuit. Jusqu'où và nous mener la mode ?
ER à
Les parents d'enfants handicappés ont
aussi besoin de soins
PHILADELPHIE (PA) — Les pa-
rents d'enfants victimes de déformation
congénitale ont souvent besoin de
presque autant d'attention que leurs
rejetons, a déclaré un médecin de
Montréal.
Le Dr Custave Gingras, directeur
de l'Institut de réhabilitation de Mont-
réal, a expliqué que les parents d’en-
fants nés avec une difformité passent
souvent par un état de choc et de
peine extrême. _
Le Dr Gingras, qui sadressait à
l'assemblée de l'Académie américaine
de médecine physique et de réhabili-
tation, a fait rapport sur une étude
concernant 34 enfants nés difformes
après que leur mère eut absorbé de la
thalidomide,
Il a déclaré que les parents éltient
“incapables d'accepter le fait d'avoir
un enfant difforme. Dans certains Cas,
le refus de l'infirmité allait jusqu'à
rejeter l'enfant lui-même, alors que
dans d’autres cas, les parents proté-
geaient exagérément leurs enfants.”
Le Dr Gingras a affirmé que Je pro-
grès de l'enfant dépend de Vattitude
des parents. Il a précisé qu'il était
aussi important d'apprendre aux adul-
tes comment traiter les problèmes con-
cernant un enfant handicapé que d’en-
seigner aux enfants eux-mêmes.
Les parents “ont besoin qu'on leur
assure que, bien qu’on ne puisse pas
rendre leur enfant normal, là situu-
tion n’est pas désespérée ct que beau-
coup peut être fait pour assurer son
avenir.”
Le médecin a déclaré qu'une étude
intérimaire a prouvé que les enfants
difformes emmenés dans leur foyer
après leur naissance s'en tiraient beau-
coup mieux que ceux qu'on laisse à
l'hôpital un certain temps. H a ajouté
que les bébés de la thalidomide ne
différaient pas des enfants normaux en
ce qui concerne l'intelligence,
11 a expliqué que s'ils ont du mal
à apprendre à parler au début, ils font
des progrès après leur retour au foyer.
Qi ©
Les bigoudis,
cause de calvitie
Londres (PC) Selon l'opinion de
médecins Jondoniens, les femmes de-
viennent chauves parce que leurs che-
veux sont trop tirés par les bigoudis
ou rouleaux utilisés durant la nuit.
Des dermatologistes ont déclaré
qu'un nombre croissant de femmes
demandent conseil pour éviter la cal-
vitie. Le fait se produit surtout parmi
la jeune génération qui tient compte
de la mode.
Plusieurs explications ont été sug-
mais les rouleaux pour la mise
gérées,
pro-
en plis semblent ètre la cause pro
bable, selon Île dermatologiste F. F.
Hellier. Ce médecin dit que cette théo-
rie s'appuie sur des observations faites
au Soudan où les femmes adoptant des
styles de coiffure qui obligent à tirer
Jes cheveux souffrent de calvitie à
certains endroits du crâne.
N
$
$
$
Le Jeminine.…
BDD DT TT TD DAT D DIT DAT SL LIT TT PS
LA SURVIVANCE
L’asneau à votre menu cet automne
Qu'est ce qui vous remplit d’allé-
gresse depuis quelques jours? Est-ce
l'atmosphère du retour à l'école ou la
pensée de votre Kberté retronvéce?
Quelle que soit votre réponse, une cho-
se est certuine: avec l’arrivée de Fau-
tomne, vous aurez beaucoup plus de
temps pour préparer vos bons petits
plats, et il faut bien le dire, vous en
aurez aussi beaucoup plus envie. Ni le
soleil ni la chaleur ne seront là pour
vous attirer dehors, Sans compter que
des repas bien équilibrés, à base de vi-
ande, sont indispensables à Ja santé
de vos ccoliers, qui ont un st grand be-
soin de protéines,
Nous avons consulté un expert en
art culinaire, el nous nous proposons
dans ect de vous transmettre
quelques unes de ses suggestions qui
vous permettront de varier vos mcnus
d'automne.
article
La Fricassée d'Agneau
Ingrédients:
3 e. à tuble de beurre où de margarine
3 ce. à table de farine
12e à t de sel
4 €. à & de poivre
115 lasse de Jait
1 tasse de petits pois verts
2 e. à t de piment haché
L'tasse d'ugneuu coupé en cubes
Faire fondre le beurre, y incorporer
lu farine, le sel et le poivre et, petit à
petit, ajouter Je Huit. Brassez bien et
Faites cuire sur un feu moyen jusqu'à
ee que la sauce atteigne Ja consistance
désirée. Ajoutez les petits pois, le pi-
ment, et Pagneau, et continuer la euis-
son.
Quand votre fricasste est cuite, vous
pouvez la servir sur des rôties ou la
mettre dans un thermos et faire à vo-
tre fils qui mange à Fécole, l'heureuse
surprise d'un diner chaud. Les quantités
mentionnées dans cette recette font
quatre bonnes portions.
Muffins d'Agneau à l'Anglaise
Ingrédients:
$ muffins
10 oz. de crème de champignon (soupe)
2 ce à t. de persil haché
Llé tasse d'agneau coupé en cubes
Séparez les muffins en deux, badi-
geonnez-les de beurre et, et faites-les
griller, Incorporer les champignons et
le persil à l'agneau, et étendez le mé-
lange sur les muffins. Placez les muf-
fins sur une grille et laissez au four jus-
qu'à ce qu'ils soient bien cuits,
En employant Jes mêmes quantités,
vous pourrez servir quatre portions,
L'Agneau Alowa
Ingrédients:
4 tranches de pain grillées
4 tranches d'agneau épaisses et bien
cuites
4 tranches de fromage
4 tranches d’ananas
+ cerises maraschino
Etendez du beurre sur chaque tran-
che de pain: ajoutez une tranche d’a-
gneau, une tranche de fromage ét une
ctranche d'ananas. Placez sur Ja grille
jusqu’à ce que Je fromage soit fondant
ct doré, Garnissez avec une cerise et
servez quatre portions,
+
Bientôt sur le marché
Produits de beauté
Cours d'anglais
Cette année envore, des cours d'un-
glais seront donnés an YWCA d'Ed-
monton, pour les néo-canadiens où tou-
le autre personne intéressée, Voici Ja
liste de ces cours:
Cours du soir:
Les lundi et jeudi de 8 h à 10 h,
commençant le 20 septembre prochain;
$2.00 pour l'abonnement et $5.00 pour
les frais de cours (24 leçons).
Cours du jour:
Le lundi matin à 9 h 30 et le vendre-
di après-midi à LE h 30, commençant
le 22 septembre; 52.00 pour Fabon-
nement ct $5.00 pour les frais de cours
(24 Jeçons).
Un autre cours sera donné le mer-
credi après-midi à 1 h 30: il en coûte
$2.00 pour l'abonnement et $2.50 pour
les frais de cours (12 leçons).
Un service de wardienne est disponi-
ble comme suit: pour le mercredi après-
midi on accepte les bébés jusqu'à l'age
scolaire el pour les autres cours, de 214
à Guns.
Pour d'autres informations, on s'a-
dresse au YWCA, 10032-103e rue, Ed-
monton,
+
pour hommes fatigués
Toronto (PC) — Ees hommes qui
éprouvent une sensation de grande fati-
gue à da fin de la journée ou qui ont
les cheveux en broussailles ct le nez
luisant penvent reprendre espoir. On
apportera bientôt une solution à leurs
problèmes.
de ‘Forouto offre maintenant toute une
série de produits de beauté pour mes-
sieurs. Une autre firme projette de Jan-
cer sur le marché, lan prochain. un
masque facial de beauté et teintures à
cheveux pour les hommes.
Jne importante compagnie
Parmi ces produits de beauté, se trou-
ve un bâton à lèvres. de nuance jau-
ne pale, pour éviter les gercures, ct
une crème pour peau sèche ou brûlée
par le vent. qu'on applique pendant
quelques minutes avant Fheure du cou-
cher.
La erème de beauté qui sèche sur
l'épiderme pour former un masque ap-
porte une sensation de détente. Pour
le nez luisant, on offre une poudre de
teinte vert pâle qui cest censée faire
merveille,
1 y a aussi un vaporisateur conte-
nant une Jotion qui tient les cheveux en
place. Pour Les hommes qui doivent pa-
raitre en publie le jour et le soir, on
suggère une poudre avec nuance de
maquillage qui changera l'aspect de
e. L 3
Le fond d'un cercueil cède
au cours de funérailles
Corbeil (PC) — Le fond d'un cercueil a cédé soudainement
et le corps d’une décédée est tombé sur le palier de l'église, à l'issue
d'un service funèbre à Corbeil, Ontario, récememnt.
Au moment où les huit porteurs transportaient le corps de
Mme Ifector Carrier, décédée à l’âge de 50 ans alors qu'elle pesait
250 livres, le fond du cercueil s'est soudainement désintégré. L’inci-
dent a apeuré quelques femmes présentes, et certaines Œentre elles
ont même perdu connaissance.
Les funérailles se sont poursuivies après que le directeur eut
obtenu un cercueil plus solide d’un autre salon funéraire, à North
Bar.
Il encaisse
avant livraison
Chaque jour, les succursales des banques à
charte accordent du crédit à des entreprises
pour leur permettre d'exécuter des comman-
des ou de conclure des contrats des semaines
et même des mois avant que les fonds com-
mencent à rentrer. Des compagnies leur de-
mandent aussi des rapports sur les marchés
ou des renseignements financiers et récla-
ment leur concours qu’il s'agisse de remises,
du paiement de leurs salaires, de recouvre-
ments, d'opérations de change, de lettres de
crédit ou de tout autre moyen d’action que
les banques peuvent leur fournir pour les
aider à maintenir la stabilité de l'emploi de
la main-d'œuvre et de l’écoulement des mar-
chandises au pays et à l'extérieur. Seules les
banques à charte sont en mesure d’assurer
ce service financier universel, si indispen-
sable aujourd’hui dans les affaires.
LES BANQUES À CHARTE
DESSERVANT VOTRE VOISINAGE
Leurs 5,650 succursales mettent à la portée
de tout le monde, dans tout le Canada, tous
les services bancaires.
ces messieurs. Les produits de beauté,
duus de beaux empaquetages, sont des-
tinés aux jeunes hommes d'affaires qui
veulent paraitre à leur avantage pour se
présenter dans Jes réunions,
Une spécialite
plutôt unique
Calgary (PC)
Margitte Hilbig offre peu de coucur-
rence, Cette petite brunette de 26 ms
est une experte au karaté. Dans deux
mois. ectte jeune file de Calgars sera
La spécialité de
créée ‘ccinture noire” et elle croit étre
Ja seule Canadienne parvenue à ce ni-
veau de compétence dans eu domaine.
Iy a denx ans et demi, elle accepta
un emploi de secrétaire auprès d'un pro-
fesseur de karaté Olaf Simon. Après à-
voir assisté aux cours elle décida de se
joindre aux élèves.
Margitte enseigne maintenant à qua-
tre femmes ce sport où la main est uti-
liste comme arme défensive, notim-
ment dans la position de la main-cou-
teau ou Ja main-cpieu,
“Les femmes apprennent Je karaté
pour se tenir en forme ct pour être en
meilleure santé”, souligne Mlle Hilbig.
Les mouvements ont la légèreté et Ja
srâce d'une danse chorégraphique et Je
karaté permet de conserver une taille
svelte.
Seule femme en lice
En mai dernier, Margitte Hilbig re-
présentait Je Canada aux championnats
de karaté de l'Ouest des Etats-Unis, à
Salt Lake City. Elle dut se mesurer
contre des hommes, car aucune autre
femme ne participait aux épreuves. Au
début, les concurrents hésitaient à con-
sentir à une joute qu'ils croyaient iné-
vale sans doute, mais finalement, ils
consentirent, Margitte dut se retirer a-
2 excellentes recettes
Fudge aux amandes
LL tasse de hrit condensé
L'tusse de sucre grannlé
2 tasses de chocolat
là tasse d'eau
18 tasse d'amandes hachées
Ajoutez le sucre, le chocolat et l'eun
au lait condensé. Mettez cuire sur feu
doux jusqu'à ee que le sucre soit dis-
sout. Faites bouillir jusqu'à ce que ce
mélange forme une boule dns l'eau
froide. 232°E, Brassez constamment.
Retirez du feu et battez jusqu'à ce que
le mélange, soit épais. Ajoutez Îles
amandes et versez dans un moule légè-
rement beurré. Laissez refroidir, voue
pez en carrés ct décorez avec des it
nantes coupées,
L 2 L 2 L 1
tarte au
butterscotch
4 de cassonnade
e. à soupe de bourre
2 jeunes d'oeufs battus
3 de tasse d'eau froide
tasses d'eun froide
tasses de Jait chaud
15e. à soupe de Farine de mais
(cornstarch}
1e. à thé de vanille.
Mettez Ja cassonade avec Feu el
le beurre dans une casserole et faites
cuire jusqu'à ev que le mélange forme
une boule molle dans l'eau froide, In-
corporez au Jait chaud jusqu'à dissoli-
tion. Ajoutez Les jaunes d'oeufs et la
farine de mais préalablement délavée
à l'eau froide et faites cuire au bain-
marie. Laissez refroidir. ajoutez de a
vanille et
Versez dans nue croute de tarte cuite,
avec 2
dus noix si vous désirez.
Faites une meringue blancs
d'oeufs battus en neige et sucrés au
soût, laites brunir lt merineme à Len
lent pendant une quinzaine de minutes.
Éruption des dents
chez les bebes
Les premières dents antérieures pous-
sent ordinairement entre 6 à 9 mois:
les postérieures entre 20 et 30 mois.
L'âge d'éruption des dents varie beuu-
coup d'un enfant à l'autre et il ne faut
pas s'inquiéter d'un retard de quel-
ques mois.
Chez certains la sortie des dents se
vant es dernières épreuves à cause
d'une Jégère blessure.
Selon Fexpert en karaté, M. Ok
Simon, ce sport est une callisthénie con-
centrée plutôt qu'une performance de
force brutale. On apprend aux étudiants
à ne pas utiliser cet art sauf duns les
cas extrèmes de légitime défense.
Mlle Hilbig ajoute qu'il s'agit "d'u-
ne forme de danse”, mais les femmes
l'apprennent plus difficilement que les
hommes, cur étant enfants celles n'enga-
geaient pas de combats à coup de
poings. Contrairement à ki croyance po-
pulaire, de préciser Margitte, les fem-
mes qui pratiquent ce sport n'ont pas
les mains déformées ct calleuses.
Page 7
Le parfum
Ce gont parfait et enviab! qu'ont
choix
de leur parfum n'est pus si difficile à
certaines de vas amies dans ke:
acquérir,
En choisissant un parfum, rippelez-
vous quelques faits: il existe plusieurs
genres de parfum, les parfum de fleurs,
les orientales. ne launises
CSSCHCCS les
modernes, ete.
Les parfums de fleurs son’ “énéra-
lement des parfums printaniers. tundis
que les extraits lourds et épivés sont
plus faits pour l'hiver, les jourutes ora-
merveilleuse
hapression de chaleur embaumée. Peu
de femmes peuvent Femplover toute
l'année avec succes,
genses; ils donnent une
Quant au bouquet moderne. 4 le res-
pirant,
Lorsqu'un parfum vous apportera nne
faites aller votre imuzination,
inpression agréable et fugitive. adop-
tele, mais si un parfum vers laisse
froide aissez-le pour une personne à
qui il ira mieux, H est Fans de
qu'un parfum doit
croire
ètre appliqué on
rate se
doit d'être discrète et simple. antant
wrande quantité. une femme
dans sa mise qne dans le port de
parfum, H est difficile d'appli:
lois pour les parfums mais et
ment
durent
son
+ des
nuire
fleurs
les
les parfums à base
plus longtemps
applique sur ki pean mème, Les lourds
lorscr'on
parfums de fleurs sont tout artist réa
bles sur la fourrure qne Les nerfinns
d'Orient. Les parfums frais 4 agrée
bles en été, ont plus de caracté:
qu'ils émanent de votre
de votre tailleur,
u Jors-
mattie ui ou
Ne mettez jamais quelques Zouttos
de parfum avant de sortir à 4 ernitre
minute, C'est sendement avec nr Vapo-
risateur que Fon doit se partner car
le parfum doit vous envelopper entice
rement et non vous précéde: dou-
ner des maux de téte où des vertices
pur Va force de son odeur ets mens
qui vous entourent, Dans er 4 on
chercherait plutôt à fuir pré
sence qu'à Ja rechercher.
1 faut également agir avec pidence
loisque vous arrivez de chez fe voit.
feur et que vous avez emploss une ae
que pour vos cheveux, Mélanie vo-
tre parfum, elle pourrait donne: nn ré
sultat plutôt désagréable,
a
fait sans mal alors que chez «autres,
elle cause des douleurs assez marquées.
Le malaise le plus commun est un
genre de démangeuison au niveau de
le gencive qui porte Je bébé à mordil-
ler ce qui lui tombe sur la main. Les
gencives passent alors du rose au rouue
et Ja salive est abondante. L'éruption
des dents s'accompagne assez souvent
aussi d'écoulement des fosses nasales
de larmoiement, de poussée d'herpès ou
d'agravation d'eczéma.
Si les dents mettent plus de temps à
sortir que d'ordinaire, on constatera une
perte d'appétit suivie d'une diminui-
tion de poids, le tout accompagne d'une
toux sèche ou encore de vomissements.
En général, le bébé fait trés peu de
température sauf dans les cas ot il v
a infection: Ja température peut alors
monter très vite. même jusqu'à 104 de-
grés. On aperçoit à l'entour de la dent
qui va sortir, un gonflement de la ten-
cive qui devient violacée ét contient un
liquide purulent, Dans ces seuls cas, on
recourt à l'incision de la gencive.
0 m0
RE
bref recul
dans l’histoire
On lisait dans La Survivance
Il y a 30 ans...
Edition du 25 septembre 1935
Le cercle dramatique St-Joachim a élu ses officiers
pour l'année. M. J.-IT. Tremblay est élu président. Les au-
tres officiers élus sont: MM. Leclaire, vice-président ; NT.
Bériault, secrétaire-trésorier; G. Baril, régisseur; M. Ja-
vallée, directeur artistique.
# + +
Dans sa chronique Tribune Libre, La Survivance pu-
blie la lettre d’un lecteur qui s'élève violemment contre le
coût prohibitif de la prochaine élection fédérale qui coùte-
ra plus de #4 millions, aux contribnables.
Dans un billet intitulé “Fantaisie”, M. Roger Motut
donne ses impressions de rentrée au collège. Il semble que
les murs du vieux collège des Jésuites tremblent au retour
des élèves.
I y a 20 ans...
Edition du 26 septembre 1945
Dans unc lettre à son clergé, l'archevêque de Mont-
réal, Mgr Charbonneau, recommande d'appuyer sans réser-
ve la campagne de souscription en faveur de Ja radio fran-
çaise dans Fouest.
# x #
Le major Davie Fulton (futur ministre de la Justice
du pays) exprime son estime ponr les combattants cana-
diens-français qu'il compte parmi les “plus vaillants” du
LA SURVIVANCE
HUMANITE INSOUGIANTE
I cst assez difficile de persuader
l'individu moyen de s'intéresser à sa
propre santé et à celle de ces conci-
toyens. La preuve la plus récente de
cctte anomalie curieuse est Ja résis-
tance d'une large proportion de Ja
population de l’Amérique du Nord à la
fluoration de l’eau d’aqueduc pour la
prévention de Ja carie dentaire.
L'ensemble de l'opinion scientifique
qualifiée accepte la gravité de la carie
dentaire comme une cause d’infirmité
et même de mort, ainsi que les mérites
de la fluoration pour sa prévention et
pourtant, en dépit d’une campagne
d'éducation du publie qui pourrait sem-
bler adéquate, une grande partie de Ja
population, si on lui donne l’occasion
de voter sur le sujet de la fluoration,
votcra contre.
Une fois de plus, l'opinion scien-
tifique appuie la théorie selon laquelle
le vieillissement de l'individu est dans
une grande mesure un phénomène pa-
thologique et non point physiologique
et les faiblesses et troubles de la vieil-
lesse sont, dans une grande mesure, é-
vitables. Pourtant, le publie dans son
ensemble est si indifférent que même la
possibilité d'une vie plus longue ct
plus saine n'arrive pas à éveiller grand
intérêt chez l'individu moven.
Il est beaucoup plus facile de bâtir
des institutions pour les vieux que d’ai-
AVIS IMPORTANT
Les personnes désirant annoncer un évé-
nement social quelconque peuvent, à da-
ter du Îer octobre,
l'annoncer au pro-
gramme “AVEC SIMONE”.
Mais elles sont priées de nous envoyer
le message quelques jours à l'avance, si
possible, en écrivant à l'émission "AVEC
SIMONE””, aux soins du poste CHFA.
der ceux qui sont jeunes ct en bonne
santé à rester jeunes et vigoureux. Aus-
si voit-on se multiplier à grands frais
les institutions de vieillards au fur et
à mesure que s'allonge la vie humaine.
Les hôpitaux deviennent plus nombreux
ct plus coûteux,
Des hommes et des femmes, vieux
en termes d'années mais physiquement
et mentalement jeunes sont délibéré-
ment chassés de leur emploi parce qu'ils
ont 60 ou 65 ans. Non seulement l’in-
dustrie perd-elle le bénéfice de leur
expérience mais encore on se soucie
peu de leffet démoralisant d’une telle
coutume sur des êtres humains qui
sont si cavalièrement privés de leur
raison de vivre.
Ce n'est là qu’une esquisse rapide
de la situation, qui suggère que l’huma-
nité, dans les pays soi-disant civilisés, se
soucie peu de sa santé et de celle de
son voisin.
Üne grande partie de nos préoccupa-
tions pour le soin des malades et des
pauvres devrait faire place à un enthou-
siasme plus rationnel pour la préser-
vation de la santé et de la jeunesse afin
d'attaquer Ja pauvreté à sa racine.
* LU
Ringo devient père
Londres (AFP) Ringo, l’un des qua-
tre Beatles, est père depuis le 13 der-
nier, apprend-on de Londres.
Maureen, la femme de Ringo, a en
effet mis au monde un garçon à l'hô-
pital de la Reine Charlotte, à Londres.
La mère et le bébé se portent bien, a
2
Retraite fermée
pour demoiselles
de langue française
Mademoiselle Céline Robert, capitai-
ne, 10809 - 85e avenue invite cordiale-
ment toutes les demoiselles de langue
française, peu importe leur paroisse, à
se joindre au groupe qui participera à
la prochaine retraite fermée, du ler
au 3 octobre. Faites vos réservations le
plus tôt possible. On peut rejoindre
Mlle Robert en lui
439-6178.
téléphonant à
nets
FERD NADON
nee
CALENDRIER:
COURTOISIE DE
OYEZ! OYEZ!
25 septembre
de 2 à 5 p.m. et de 7 à 9 p.m,
Thé-bazar, organisé sous Îes
auspices des Dames catholi-
ques d'Edmonton, au mo-
nastère des Socurs du Pré-
ricux-Sang. 11015-100e ave.
CRC
29 septembre
Déjeuner organisé par
V'A.C.F.A., en lhonneur de
M. ct Mme Jean Lesage.
Au Macdonald, à 8 h am.
| MAISON FUNERARE
jrs :4 Re Fee BIJOUTIER A
dernier conflit. à , ; C H F A déclaré un porte-parole de l'hôpital. REPARATION DE MONTRES 10007 - 108 RUE
; Ringo, 25 ans, s'était marié secrète- ET BIJOUX se
L'un des problèmes majeurs qui se posent actuellement
à la population est celui du retour à la vie civile des anciens
combattants démobilisés. La Survivance y consacre un long
article où l'en prodigue de nombreux conseils à ces per-
sonnes.
IH y a 10 ans...
Edition du 21 septembre 1955
Lors d'une cérémonie grandiose à la cathédrale, Son
Exe. Mer Anthonv Jordan, omi., entre officiellement en
fonetion à titre d'archevéque-coadjuteur de Son Exec. Mer
JA. MacDonald. L'homélie de circonstance est prononcée
par Mer FH. Routhier, o.n.i.
# * +
Le doyen de FEpiscopat canadien, Mer Arthur Béli-
veau est décédé. Cest Mer Maurice Beaudoux qui Ii sue-
cède à Ja tête de l'archidiocèse de Saint-Boniface.
+ x La
Une nouvelle société voit le jour: “Le filnr francais”.
C'omme son nom l'indique, elle se dévouera à la propagation
et à la présentation de films francais le plus souvent pos-
sible.
Lu La La
Au cours de l'année, huit anciens élèves du collège
Saint-Jean ont été ordonnés prêtres. Ce sont les abhés Car-
rière, M.A. George, Joseph Lachance et Lucien Morissette.
Les quatre autres font partie des Oblais de Marie-Tmmacu-
lée ; ce sont les Révérends Pères Dollard Desmarais, Maurice
Goutier, Daniel Lafrance et Gaston Montmignv.
Reunion annuelle de FALE.B.A.
samedi, le 9 octobre à 9h 30
au salon de l’Auditorium du Jubilé
Le conférencier du jour sera M. André Mayet, agent
d'éducation de la province de Québec pour l’'O.N.F.
Dans son discours intitulé “L'enfant et l'image”, M. Mayet
traitera des méthodes audio-visuelles au service de
l'enseignement.
Tous les professeurs bilingues de l'Alberta
sont cordialement invités à assister à cette
réunion.
Servez-vous de cette formule
pour envoyer votre abonnement.
5000 wts
680 kes
ment en février dernier à Londres a-
vec une jeune coiffeuse de Liverpool,
Maureen Cox.
en face de la “Bay”
10115 - 102ème rue Edmonton
‘: .; EDMONTON
_ TELEPHONE 422-2222.
Le Régime de Pensions du Canada
et ses avantages
Huguette et son mari—celui-ci
gagne $4,200 par année—
espèrent qu’elle pourra travailler
pendant quelques années
avant que sa famille ne demande
En raison des cotisations de
son mari au Régime de pensions,
s’il mourait alors qu’ils ont
trois jeunes enfants, Huguette
recevrait une pension de veuve de
Voici ce que le Régime de pensions
du Canada apportera à des personnes
qui, comme Huguette Samson,
âgée de 22 ans et mariée,
pension de retraite et en acquérant
Je droit à une pension d’invalidité,
au cas où elle deviendrait invalide.
Toutes les prestations du
gagnent $56.50 par semaine.
Cette annonce fait partie d’une
série qui explique les avantages
importants du Régime de pensions
du Canada selon qu’il s’applique .
à des cas particuliers, ‘
Je n'ai pas Le temps de courir les rues... alors je me servirai de la poste |
Tout en étant des plus efficaces, ce moyen est très rapide et vous épargne
du temps. Envoyez votre abonnement par la poste. Quelle que soit la
distance qui vous sépare de La Survivance elle n'est pas plus longue que
celle qui vous sépare de la plus proche boîte aux lettres.
Servez-vous de la formule ci-dessous, et envoyez-nous le prix
de votre abonnement par la poste.
son entière attention. $57.81 par mois plus $25 par
mois pour chaque enfant,
soit un total de $132.81 par mois,
De plus, lors du décès de son
mari, elle recevrait une somme
de 5500.
Régime garderont leur valeur.
Les montants en seront
probablement plus élevés que
ceux que nous donnons ici, car
les prestations seront ajustées
à mesure selon les changements du
coût de la vie et de la moyenne
des niveaux de salaires, et selon le
coût de la vie, une fois qu’elles
seront payables.
En supposant qu’Huguctte
agisse ainsi, elle bénéficiera de
ses cotisations au Régime de
plusieurs façons. Par exemple,
si elle ne travaille que pendant
cinq ans encore, elle recevra à
l’âge de 65 ans une petite pension
de retraite de $8.38 par mois
en plus des 575 de la Sécurité de
la vieillesse.
r”
Publiée par autorité du ministre
de la Santé nationale et du
Bien-être social, Canada,
l'honorable Judy LaMarsh.
‘ À 65 ans, ses propres cotisations
et celles de son mari lui
donneraient droit à une pension
de 557.53 plus $75 de la Sécurité
de la vieillesse, soit un total
de $132.53 par mois.
\ Si vous êtes employé, comme
Si elle décidait d’augmenter son Huguette, à un salaire moyen de
revenu en retournant au travail, 52,938 par année, votre cotisation
elle pourrait quand même sera de 81 cents par semaine
recevoir les prestations de veuve et votre employeur versera pour
et d’orphelins, tout en augmentant ‘ vous le même montant.
considérablement sa propre
Merci à l'avance |
Nom: de: l'abonné 2h nes lisse irons Que vous coûtera le Régime?
Adresse: km in Miirinsdadite isnsresttaté se tietelt sitio
Ci-inclus veuillez trouver la somme de $.......rnnss
pour abonnement pendant ….…..................... AI
Prix de l'abonnement: Canada, $8.50: étranger, $450
TS
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